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еп si grand nombre еп Pologne, n'auront pas intercept6
топ paquet. Моп gros paquet partit аи mois de Mars de
Genbve, revetu d'une toile cir6e et fut adress6 Hambourg.
П est vrai que le chemin est long, et que vous auriez
plus t0L pris deux ои trois provinces polonaises qu'un ра-
quet пе serait venu de Geneve chez vous.
Је suppose que monsieur le prince de Gallitzin est ас-
tuellement dans votre Cour. Un de mes grands regrets est
de n'avoir ри avoir l'honneur de le voir :avant son d6part
de France. C'est ип des hommes pour qui је cor&rverai
toute та vie la plus respectueuse estime. Vous mettriez le
,comble vos bont6s, monsieur, si vous vouliez bien lui
dire quel point је lui suis d6vou6.
J'ai 6t6 pIus heureux de monsieur le comte de
Shouwalof, chambellan de Sa Majest6 Imp6riale, eL de та-
dame la comtesse sa femme. Је те souviendrai toujours
qu'ils опь daign6 passer quelques jours dans топ Hermi-
tage, et des jolis vers qu'il fait dans notre langue. Је vous
demande еп gvace de пе те pas oublier quand vous le
verrez.
Mais се qui sortira encore moins de та m6moire c'est
le bonheur que j'ai еи de YOUS faire та соит dans та
petite maison des D6lices quand vous 6tiez Geneye. Vous
aviez ипе espbce de mentor avec vous, mais il пе valait
pas son T616maque. VOtre sagesse qui pr6venait Еде et
les agr6ments de votre conversation те charmaient. Је vis
combien vous 6tiez digne des plus grands emplois qui se-
ront sans doute votre partage.
Је deviens bien vieux, је п'еп serai pas L6moin, maisjus-
qu'au dernier moment j'aurai l'honneur d'6tre avec les sen-
timenls les plus vrais et les plus respectueux, monsieur, votre
trbs-humble et trbs-obbissant serviteur
„ Voltaire."