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ГАИОВОРЪ СЪ ЯКОБИ.
de ses voisins, qui seront avant поид les victimes de leur
pusillanimit6, de leur 6goIsme mal entendu et de leur petite
haine encore plus absurde.
187.
Ricbmond, le 16 (27) Novembre 1792.
Il у а quelques jours que le baron Jacobi, nouveau mi-
nistre de Prusse, 6tant dans ипе soci6t6 anglaise ой se trou-
vait mylord Malmesbury, le chevalier keith et ап de тев amis,
ее la conversation roulant sur la guerre des puissances сот-
bin6es contre la France, а dit: „qu'il п'у aurait plus de se-
conde сатрадпе, parce que 1е roi• de Prusse пе la fera plus,
et l'empereur n'est pas еп 6tat et n'osera рад la faire seul.'
Се discours est bien 6trange; mais le plus 6trange est се
qu'il т'а diL lui-meme, 6tant venu chez moi il у а quatre
jours, ici Richmond. Nous parlions sur l'btat actuel de
l'Europe, et је lui disais que les principes dangereux de la
d6mocratie frangaise semblent gagner tous les peuples voisins,
que de proche еп proche ces dogmes vont infecter tous les
pays, parmi lesquels le sien пе sera pas поп plus exempt
de cette contagion, moins que son souverain пе redouble
d'efort et de П1е роит l'extirpation de cette peste politique.
„Non, cela пе gagnera pas les 6tats prussiens, те dit-il, si le
„roi, diminuant de 10 15 mille hommes sa trop grande
„arm6e, diminue еп тёте tems quelques impots pour soula-
„ger et contenter son peuple: се1а sera sufisant роит le да-
„rantir de cette peste politique qui nous fait tant de peur;
„mais il пе pourra faire cette op6ration qu'en сад чие la
,maison d'Autriche perde les Pays-Bas d'une manibre irr6vo-
„cable et п'ауе ёпсоге quelqu'autre embarras interne.c Sur-
pns de се propos imprudent et efront6, tandis que la Prusse
et l'Autrfche sont alli6es entre elles, је те suis mod6r6 pour-
tant ее, pour le faire aller plus loin, је lui r6pondis fort