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роргев forces, d6nu6es de forces navalee et rlches еп 6ten-

dues de смев, elles пе peuvent que c6der la puissance dont

la flotte domine sur la M6diterraNe.

141.

Londres, le 31 D6cbmbre (1 Janvier) 1792.

Је vous envoie, топ ami, la d6fense de Louis XVI, pro-

попсбе par l'avocat De Sbze dans la Convention Nationale, qui

vient de parattre aujourd'hui imprim6e Londres, й се qu'on

m'assure, par les soins du vertueux Malesherbes.

Vous savez се qu'a fait la соиг de Naples. Pour реп qu'on

B0it impartial, оп пе peut la b%amer. Son excuse est claire

pour qui connatt ип реи de g6wraphie. Comment d6fendre

les c6tes des deux royaumes conIre ипе flotte qui domine la

M6diterran6e? La position de ces deux royaumes n'e}t раз

celle de la Russie, qui n'est рав attaquable d'une manibre

sensible раг ses смев; је dis d'ane manibre sensible, car quand

оп aurait br016 la petite ville de R6val; qui avec 200 mille

roubles peut 6tre mieux rebatie qu'elle п'а 6t6, Cronstat,

Cronslot, Archangel et Riga пе craignent аисппе flotte du

monde, et plus eIles seront grandes сев nottes, plus elles

p6riraient dans les embouchures des deux Dwinas et dans les

bas-fonds, qui d6fendent encore mieux Cronstat et Cronslot que

les batteries formidables qui les d6fendent. Naples, ayant toute

ва plage garnio de сапопв, pouvait autant endommager la flotte

franqaise, que celle-ci aurait endommag6 la ville. Mais comment

d6fendre Reggio, Tarento, 0tranto, Lucca, Messina, Syracuse

et Palerme? Encore si la cour de Naples avait еи la certitude

que dans З, 6 ои 8 semaines parattrait иие notte egpagnole

anglaise, qui aurait chass6 celle de ces inmmes sansculottes,

је пе doute nullement que le roi de Napleg n'ait tenu bon;

maiB abandonn6 ses propres forces maritimes, qui допе nulles,