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ПАРАДЪ ВЪ ПОТсдкМВ.
de composer leur visage. Le ministre de • а partagb
cette afection.
Luzi, avec lequel j'ai beaucoup caus6, т'а dit qu'en quit-
tant P6tersbourg il avait quelque soupqon qu'il у aurait пп
grand changement dans notre ministbre, qu'il 6tait persuad6
que vous у joueriez le premier r01e, mais qu'il s'est trom-
рё еп croyant que Трощинской ferait partie du nouveau mi-
nistbre. ll а souvgnt cherch6 те faire parler sur le
prince Czartoriskoy, еп s'6tonnant toujours que се Polonais
(c'est ainsi qu'il l'appelait) а еи ипе place si distingu6e. Је
lui ai r6pondu qu'il est autant Polonais qu'un Si16sien, сотте
le comte Haugwitz, est Autrichien; саг il est sujet russe ев
trbs-grand propri6taire еп •terres dans nos provinces. Је vois
que votre помощникъ n'est pas aim6 ici. Il т'а beaucoup
demand6 sur Engel et s'est inform6 s'il а conserv6 sa.place;
il lui est tres-attach6, et il parait qu'on а des raisons de
l'aimer ici. J'ai r6pondu que је l'ai laiss6 tel qu'il btait de
son tems, et qu'il conserve sa place. А propos d'Engel, j'8i
appris de monsieur Alopeus qu'il а requ ces jours-ci par lui
ипе lettre de l'Empereur роит la reine, et que l'adresse
тёте de cette lettre 6tait de la main de l'Empereur
62.
Leipzic, [е 8 (20) Novembre 1802.
J'ai oubli6 de vous dire, еп vous 6crivant de Potsdam,
qu'6tant й la parade, је fus pr6sent6 аи roi, aprbs qu'elle
fut fnie. le roi donna роит parole P6tersbourg, се qni
n'est pas d'usage, саг c'est toujours le пот d'une ville de
ses 6tats qu'il donne, et сотте j'6tais еп uniforme, le roi
ordonna ип de ses aides-de-camp de те porter cette ра-
role, се qui а prouv6 que c'6tait par attention pour l'Empe-
reur, топ Souverain, qu'il donna роит parole le пот de la
ville de sa r6sidence.