3Аватш МОДОДАГО ГРАФА ВОРОВЦОВА.

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Је suis enchant6 de votre lettre du 15 Novembre топ-

sieur Buhler; elle 6tait bien indispensable: саг il avait besoin

d'@tre remis dans le chemin duquel il s'est si fort 6cart6.

Је vous suis bien 0blig6 Те се que vous donnez de l'ou-

vrage Michel. Са пе fera que le former davantage et

lui donner plus de connaissances que п'еп ont les caporaux

vulgaires, connus sous le пот de Фрувтовой о•ицеръ. Се

sont la vraie peste des arm6es. Aussi sont-ils conduits раг

le nez par les employ6s de chancellerie, quand, роит le mal-

heur de l'6tat, ils parviennent аи commandement supreme.

Tels 6taient les Апраксивъ, les Саатыковъ ее les Бутур-

динь, auxquels оп 6tait oblig6 d'envoyer du C0116ge des gens

роит la correspondance, qui faisaient d'eux ее qu'ils voulaient.

68.

Је comptais vous faire quelques d6tails sur Та cour de Вег-

lin, mais пе pouvant le faire par la poste, qui traverse les

6tats prussiens, j'attendais l'occasion d'un courrier. Si j'avais

ев plus de tems Lille, j'aurais pront6 du courrier que le c-te

Markow .exp6dia'de cette ville, mais n'6tant rest6 lA qu'un jour,

que j'ai tout employ6 causer avec lui sur les derni6res

un6es du rbgne de feue l'Imp6ratrice, peine il m'est rest6

quelques moments роит vous 6crire le реи que је vous ai

bcrit alors. Је vais donc le faire maintenant.

Pendant les 13 jours que j'ai pass6s Berlin et Potsdam, j'ai

уи plusieurs personnes qui ont ри те donner des renseigne-

mens assez sors; entre autres le c-te Stadion et le c-te Luzi.

Le premier est ип ancien ami moi, qui а 6t6 ministre

Londres; c'est пп homme de jugement, ot, quoique ministre de la

cour de Vienne, 6tant de l'Empire et pas Autrichien de nais-

sance, il п'а pas cette pr6vention et cette haine роит la

Prusse qu'ont tous les Autrichiens, et que les Prussiens leur