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tiez pas des afaires еп vous ;maginant que leur poids est
au-dessus de votre аде et de votre sant6; саг certainement
се poids doit s'a116ger й mesure que vous remettrez l'ordre
dans les afaires. Il п'у а que .les premiers 4 mois qui vous
donneront de la besogne, tant par les lectures immenses que
vous serez 0blig6 de faire роит vous mettre аи courant du
pass6, que роиг arranger le plus grand d6sordre qui soit аи
monde, aprbs quoi [е courant ordinaire et ип systbme ипе
fois pris et suivi constamment, пе vous donneront plus de
peine• dans le courant ordinaire de ces afaires d'autant plus
que vous n'avez qu'A diriger, й donneF vos id6es, et vous
avez dans votre aide ип bon travailleur qui vous aidera роит
les 6critures. Si vous quittez toutes ces afaires, се d6par-
tement tombera dans le d6sordre pass6, et notre cour perdra
de nouveau cette dignit6 que vous lui avez rendue. А propos
de votre aide, је vous dirai, entre nous, que le comte Markow
а des pr6ventions contre lui, que j'ai tach6 de gu6rir. П le
croit aussi ennemi cause de quelque procbs qu'il а еи
avec lui роит des terres.
Је n'ai pas ри vous 6crire de Francfort, par la poste, се
que j'ai appris lA sur се qui se fait Ratisbonne. Toute l'Al-
lemagne s'6tonne de се que notre ministre monsieur Buhler
n'est que le suivant et le servile valet des ministres de
France, que dans toutes les conversations ain-
si que dans ses conf6rences oficielles, поп seulement il
approuve toutes les variations arbitraires des envoy6s de Во-
naparte, mais il dit тете que l'Empereur approuve et appron-
vera tout се que fait et fera le premier consul. Еп v6ritb,
il serait tems de se d6barrasser de ces Allemands qu'on ет-
p10ie et qui tous, tant qu'ils sont, sont toujours v6nals, п'еп-
visageant que le lucre et le pr6sent, пе sont nullement Russes
d'afection et manquent d'6l6vation d'Ame.