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ПОДЧИНВНШ ПРУСАКОВЪ ФРАНЦIИ.

fait qui те paraissait incroyable. Се ministre si immoral est

grandement soupqonn6 de s'6tre vendu la France. Le тёте

soupqon est attach6 Lombard et kokeritz. Le premier

travaillait dans le bureau de Haugwitz, dont il 6tait le secr6-

taire favori et qui le plaqa auprbs du roi сотте secr6taire

priv6. C'est ип homme trbs-fin, d6vou6 son ancien chef et

protecteur, ayant les memes moeurs et les тётед principes

que lui. Il demeure Potsdam et suit le roi dans ses voyages;

c'est la cheville ouvribre du ministre; et 6galement attach6

la France, il la sert avec eficacit6. kokeritz est l'aide-de-

сатр du roi et son ami le plus intime. Sous l'apparence d'un

lourdeau et avec ип ton de franchise, il est trbs-fin et а

beaucoup d'inHuence sur le roi; d6vou6 la France, qui l'a

дадпб dbs l'av6nement аи thr6ne du roi et qui continue le

pensionner, il aide sous main Haugwitz et Lombard, avec

lesquels il а l'air de n'avoir аисипе liaison. А le voir. оп

dirait que c'est ип homme incapable de se m61er d'aucune

afaire; mais c'est la finesse ordinaire еп Prusse: tous les

intrigans et fourbes dans се pays-lA se donnent le masque

de la simplicit6 et bonhomie. Aussi оп т'а averti de те

d6fier de tous сеих qui ont l'air niais et sans prbtention.

D'apRs се que је vous ai dit de сеих qui mbnent les

afaires politiques dans се pays-lA, vous pouvez bien croire

que la Prusse n'est qu'une grande province franqaise; que

c'est de Paris que viennent les ordres роит се qui doit se

faire й Berlin еп fait de diplomatie, et que les ministres

prussiens toutes les cours de l'Europe пе sont, сотте

сеих de Bavibre, que des nides-de-camp des ministres de

France, auxquels ils rapportent tout, 6tant continuellement

employ6s servir les vues de la France ои plut0t de Во-

naparte, son despote.

11 п'у а donc que la partie politique qui est tout fait

gangren6e еп Prusse, саг l'arm6e est bonne malgr6 qu'elle

soit d6chue de sa splendeur 6clatante аих tems du grand

Fr6d6ric, et qu'elle n'ait plus cet enthousiasme, севе сопбапсе

qu'elle avait еп elle-meme du tems de се grand souverain.