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Londres, Ie 8 AvriI п. з. 1803.

Је vois avec douleur que le projet de се fou de comte Serge,

арриуб раг son sot de fRre, а produit ип oukaze qui peut

avoir les suites les plus funestes pour tout l'Empire. Puis-

que vous пе pouvez pas empecher• des mesures aussi dange-

reuses, је d6sire ardemment de vous voir hors d'une admi-

nistration qui pr6cipite l'6tat vers sa ruine et dont vous риг-

tagez, sans le m6riter, le ЫДте g6n6ral du pays qui doit

tomber sur elle.

Је vous prie de songer, топ ami, топ habitation avec

vous Андреевское. Је vous joindrai sans faute dans cette

retraite l'ann6e prochaine, si Dieu m'accorde de vivre jusqu'i

се tems-l). Le comte Markow т'а communiqu6 la lettre par-

ticulibre que vous lui avez 6crite du 10 F6vrier; еп те l'en-

voyant, il se lamente du projet de votre retraite et те соп-

jure de vous еп d6tourner. Је lui ai r6pondu que bien loin

de le faire, је d6sire autant que vous que vous sortiez d'une

agr6gation d'hommes si реи faits pour etre avec vous, ее dans

les betises desquels le pays еп g6n6ral vous doit donner

ипе part, que vous n'avez рад; que la seule chose qui nous

console dans поз travaux et peines, c'est la bonne m6moire

qu'on laisse aprbs soi parmi ses contemporains et la postb-

rit6. 0r, aprbs avoir obtenu l'estime et la сопйапсе g6n6rale

dans le pays, vous la perdrez immanquablement еп restant

avec des confrbres si реи dignes de vous, et еп partageant

l'indignation publique qui пе peut pas manquer de tomber

sur еих.

Madame Divow а епуоуб ici son fils • il est arriy6 il

у а 10 jours. C'est ип bon enfant; il п'а pas invent6 la poudre,

mais il т'а l%air d'e3tre bon et tranquille. Се qui т'а ё'оппё,

est qu'il n'est рад fat. Аи reste, оп voit que son 6ducation

• ) Петръ Дивовъ. И. Б.