СВИДАВIВ АЛВЕСАВДРА 1-ГО СЪ Ф. ВИДЬГВДЬМОМЪ 111-МЪ. 195

avant: qu'on avait travai116 sur le prince h6r6ditaire do Ме-

klembourg, qui, par parenthbse, п'а pas la r6putation d'@tre

ип aigle еп fait d'esprit et de jugement, et qui роит cela

тёте пе pouvait etre soupqonn6 d'intrigue, роит le persuader

de l'amiti6 extr6me du roi pour l'Empereur.. Се point r6us-

si, оп lui parla du d6sir ardent du roi de voir et connaitre

personnellement l'Empereur. А force de le r6p6ter, оп grava

сн sentimens dans la tete de се prince allemand роит etre

redits P6tersbourg, et il fut charge, dit-on, de proposer

ипе entrevue entre ces deux souverains. Il r6ussit, donna

avis du succbs de sa commission; оп еп fut enchant6 Ber-

lin; оп r6solut de tenir la chose secrbte, et оп пе la сот-

muniqua qu'A Paris. Еп тёте tems оп pensa profter

antant que possible d'une circonstance aussi heureuse que

rare et inattendue. C'est alors que Lucchesini а еи ordre' de

terminer avec Talleyrand le plan des indemnit6s, qu'on пе

communiqua аи comte Marcow que quand tout fut arrang6,

quoique раг la nature Де l'afaire nous 6tions les proposants,

les m6diateurs et pour ainsi dire les garants, et que par la

r6daction de cet acte la Russie а l'air de s'@tre concert6e

prbalablement avec la France sur се sujet, се qui donnait

Bonaparte l'avantage de faire voir аи monde l'intimit6 qui

existait entre l'Empereur et lui. Dans la r6alit6, l'Emperenr

п'а 6t6 consult6 sur rien, et il п'а appris la chose qu'apis

qu'elle e0t 6t6 faite.

Le projet 6tait de retenir l'Empereur quelques jours de

plus M6mel роит чие le courrier qu'on attendait de Paris

arrivAt pendant l'entrevue; mais l'Empereur n'accorda qu'un

jour de plus de се qu'il avait destin6 rester M6mel. Се

пе fut donc qu'aprbs son d6part que le courrier de Lucche-

sini apporta l'acte qui 6tait d6jA convenu d'avance entre la

Prusse et la France. Mais сотте оп se Hattait еп Prusse

d'avoir s6duit tout fait notre Souverain рат toutes les са-

joleries d'amiti6 qu'on lui avait faites, et qu'il s'btait 6tabli

ипе correspondance soi-disant ев confidentielle

entre le roi et l'Empereur, оп tacha d'employer се тоуеп