ФРАНЦУЗСКОЕ ШШОНСТВО.

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Nord de l'Allemagne, auquel l'avidit6 prussienne aidera beau-

соир Bonaparte.

68.

LondTC8, le 8 (20) мау 1803.

Је vous envoie la traduction d'un ouvrage sur la сатрадпе

des Franqais еп Egypte. C'est 6crit par ип oficier anglais,

qui prouve jusqu'A l'6vidence toutes les cruaui6s que Bonaparte

а commises dans се pays, et surtout celle d'ayoir fait empoison-

пег les malades de sa propre arm6e parce qu'ils l'embar-

rassaient.

Le јеипе Pahlen а pass6 ici prbs d'un mois. ll т'а l'air

d'un јеипе homme qui se conduit bien. П repart, et passera

la mer ауес Portalis, le secr6taire d'ambassade d'Andr60ssy,

qui 6tait rest6 ici pour empaqueter les efets de cet ambas-

sadeur; du moins c'est се qu'il disait; mais dans le fond c'esL

lui qni 6tait l'homme de confance de Talleyrand, ее је crois

qu'il а pass6 ces jours organiser l'espionnage et la corres-

pondance secrbte avec les traftres et les m6contents, qu! пе

sont pas plus rares ici que partout ailleurs.

Andr60ssy, qui n'est pas intrigant, qui d6testait et m6pri-

sait le ministre des relations extbrieures, n'avait pas le secret

de son gouvernement; aussi toute la partie la plus impoitante

роит la France et la plus odieuse pour пп honnete homme,

l'espionnage, la corruption, l'excitation аих complots, аих r6-

voltes, tout cela btait du ressort de Portalis, l'insu de l'am-

bassadeur, qui s'en doutait, n'6tait раз fach6 d'@tre exclu de

ces mystbres et se m6fait de Portalis, qui l'espionnait et ren-

dait compte de tout се qu'il faisait ici.

J'ai vu par ипе copie чие vous m'ayez envoy6e de се que

vous avez 6crit Vienne, que l'Empereur aurait aim6 mieux

avoir й Pbtersbourg Meerfeld que Stadion. J'ai 6t6 surpris

de cette pr6f6rence entre deux hommes qu'il ве соппаП рад: