пЛоды МЕМЕДЬСЕАГО СВИДАВТЯ.

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fn, роит procurer la Russie l'honneur de participer се

boalbversement de l'Empire Germanique, il arrangea la paix

inutile et trbs-honteuse que поиз avons faite il у а 15 16

mois. Il fut press6 de la savoir conclue, et pour la rendre

indissoluble il envoya la ratifcation d'avance, sign6e раг l'Em-

pereur, chose qui пе s'est jamais vue. Cette paix pr6cipit6e,

ассотрадпёе de circonstances inusit6es et honteuses, fit

croire аи monde que la Russie avait quelque raison de

craindre et de rechercher Bonaparte, et apr>s l'entrevue de

Мёте1 оп crut се que la Prusse avait tach6 de propager раг-

touty qu'elle influenqait la Russie et l'avait conduite dans ипе

6troite union avec la France; c'est се qui fit trembler les

cours de Vienne, de Naples, de Dresde, de Lisbonne, et don-

па contre поид la plus grande m6fiance й la nation anglaise.

Је n'ai pas manqu6 d'assurer le ministbre de се pays, et le

chev-r Warren loi 6crit la тёте chose, que l'Empereur пе

se conduit que par les int6rets de son pays, qu'il est juste,

et пе formera аисипе liaison contraire аи repos de l'Europe;

qu'il n'est inauenc6 ni par Та Prusse ni раг la France, et

пе le sera par аи•сипе cour 6trange*re; que s'il s'est m@l6

des afaires d'Allemagne, c'est роит les voir termin6es аи

plns vite et 0ter й Bonaparte tout pr6texte de continuer ses

vexations dans се malheureux pays. Је те Hatte que le mi-

nistbre а compris mes explications; mais la totalit6 de la па-

tion continue, ainsi чие toute la partie de l'Europe qui n'est

pas dans les int6rFts de la France сотте le sont la Prusse

et la Bavibre, ои qui n'est pas subjugube par elle, сотте le

sont l'Espagne et la Hollande, nous soupqonner d'intelli-

депсе avee l'audacieux Bonaparte. Si la correspondance in-

time et confdentielle entre l'Empereur et le roi de Prusse

continue, il est probable que le cabinet de Berlin еп abuse-

та, сотте il еп а d6jh abus6 jusqu'A pr6sent. Il п'у а pas

de r6ciprocit6 dans ces communications intimes et pr6tendues

priv6es: car l'Empereur 6crit de bonne foi, tandis чие l'autre,

faible, est subjugu6 par l'astuce de Haugwitz et de Lombard,

qui lui repr6sentent que le bien de son pays exige qu'il pro-