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17 (29) 1804.

Sire!

La r6ception de la lettre dont V. М. 1. а daign6 m'ho-

norer du 30 Avril, т'а rendu bien heureux. ll m'est trbs-

natteur de voir la bonne opinion qu'elle veut bien entretenir

de mes faibles talens et qu'e11e croit чие је puis etre utile

son service еп prolongeant топ s6jour еп Angleterre. Mais

се qui те touche le plus est cette extreme bont6 avec laquelle

vous vous exprimez envers votre sujet, Sire, еп те disant

que, quoique la prolongation de топ sbjour ici serait utile

votre service, vous пе voulez раз те дёпег par 6gard та

sant6 et та convenance.

Il п'у а plus аисип 6gard que је puisse consid6rer et qui

puisse militer contre le d6sir ardent d'ob6ir аих d6sirs de

У. М. 1., quand j'ai l'espoir d'obtenir се que j'ai cherch6 еп

vain jusqu'd pr6sent, c'est dire d'@tre utile аи service de

топ Souverain, qui те traite avec tant d'indulgence et de

bont6. J'aurai та retraite plus tard, mais је l'aurai avec cette

consolation que је d6sirais toujours obtenir, celle de n'avoir

рад 6t6 la fn tout fait inutile pendant plus de 45 апз

que је sers. J'espbre que се qu'il у а faire sera termin6

dans 12 mois, mais је пе те permettrai pas de mettre

аисип terme ni 6poque cette prolongation, et quelque d6sir

que j'aie de passer mes derniers jours еп repos аи sein de та

famille, j'attendrai sans impatience quand V. М. 1. elle-m6me

jugera que је pourrai jouir du repos sans pr6judice аих afaireg

qu'elle peut avoir traiter ауес се pays-ci, car le but uni-

que de toute та vie fut toujours le d6sir d'6tre de quelque

utilit6 топ Souverain et та Patrie, et si је puis l'obtenir,

је те regarderai сотте le plus fortun6 des hommes,