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ИВВНПВ ПИТТА.

„sans rien lui imposer cet 6gard, elles dirigeaient son voea

„vers son plus grand avantage, оп pourrait s'attendre чае

„la таяе bien pensante et tous les divers paris 6galement

„contraires аи pr6sent gouvernement contribueraient puissam-

„ment аи de l'entreprise. C'est роит se donner ее

„тете avantage, que l'on п'а pas еи assez еп vue pr6c6dem-

„ment, qu'il serait convenable aussi, que dans leB раув qui

„se trouveraient successivement delivr6s du јоид franqais,

„l'on adoptat роит rbgle de convaincre les habitans que l'on

„пе vise qu'A leur rendre le bonheur et leur laisser jouir

„du gouvernement le plus conforme leur souhaitc.

M-r Pitt convint avec satisfaction, que rien n'est plus заде

que la manidre dont У. М. l-le• voit le pr6sent et pr6voit

се qu'il у а faire pour l'avenir; que certainement l'Europe

est еп danger, tant par l'exorbitante puissance de la France,

qui pbse sur les autres btats, que рас sa forme de gouverne-

ment, qui est le plus arbitraire, 6tant r6gi рас l'homme le

plus arrogant, le plus insatiable dans ses usurpations, et pour

lequel il п'у а rien de sacr6. ll s'accorda aussi qu'il serait

d6sirer de voir que la France, rentr6e dans ses anciennes

limites, p0t reprendre son ancienne forme de gouvernement

sous son souverain 16gitime; que се dernier point est соп-

forme la justice et й la plus saine politique; mais, tout ев

convenant avec V. М. 1-le de travailler се but quand впе

guerre heureuse le permettrait et la disposition de la Fraoce

elle-m6me у parattrait favorable, il convint aussi qu'il serait

plus prudent de пе раз le d6voiler dans le commencement,

surtout аих Franqais, qui, dans la crainte qu'on voudrait sans

les consulter leur donner ип nouveau maftre, se r6uniraient

peut-etre аи tyran тёте qui les opprime. Ainsi cet objet

lui paraissait пе devoir etre regard6 que сотте secondaire,

et поп pas сотте ипе condition absolue. Сие le principal ob.

jet serait de pousser ипе guerre vigoureuse, qui, 6tant сов-

гоппёе de succbs, ferait rentrer la France dans ses anciennes

frontibres, puisque [е danger de l'Europe vient moins du са-

ractbre de Bonaparte que de l'immense 6tendue territoriole