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Londres, се Septembre (10 0ctobre) 180'
Sire!
J'ai еи l'honneur de recevoir le rescrit de V. М. Imp6-
riale du 18 A00t pass6, par le chasseur Besseler, et је те
suis empgess6 de le communiquer mons-r Pitt et mylord
Harrowby, auquel j'ai laiss6 copie роит qu'il puisse la топ-
trer аи roi. Il n'6tait pas n6cessairc moi de m'6tendre
avec сев ministres, combien vous 6tiez, Sire, sensible la
confance amicale du roi dans tout се qui regarde le salut •
de l'Europe, objet du d6sir de се souverain, et qu'il пе veut
attendre que par l'entremise de V. М. Не, la mettant pour
ainsi' dire arbitre dans •се grand but, et пе d6sirant n6gocier
avec les autres cours que par votre entremise, dans laquelle
seule il met sa сопйапсе. Tout се que j'aurais ри dire sur
се sujet aurait 6t6 bien faible еп comparaison du rescrit de
Votre M-t6 Imp6riale, exprim6 avec ипе si excellente logique
et avec autant de clart6 que d'amiti6 роит le roi. Le rescrit
de У. М. 6tait tel que .је l'aurais gdt6 еп voulant le сот-
menter. Ces ministres l'ont [и avec ипе satisfaction inexpri-
mable, et quelques jours aprbs l'ayant communiqu6 аи roi,
ils m'ont pri6 de vous exprimer, Sire, la reconnaissance de
leur souverain pour la manibre amicale avec laquelle У. М. I-le
а течи les communications que sa т., par Це canal de ses
ministres, т'а fait transmettre роит 6tre pr6sent6es Рб•
tersbourg; que le roi а lu avec rcconnoissance toutes les
pibces que vous m'avez envoy6es, Sire, relatives la cor-
respondance entre la Russie et la France, роит etre сотти-
niqu6es ici; que le roi admire la sagesse et la franchise que
V. М. met dans tous ses rapports avec les puissances 6tran-
gbres, rapports qui пе sont dirig6s que pour le salut du
continent de l'Europe; mais que, malheureusement, les vues
perfdes et l'ambition insatiable de Bonaparte пе permettent
plus de douter de l'ineffcacit6 de le retenir par des пбдо-