ГРАФА С. Р. ВОРОНЦОВА.

constante amiti6 de V. М. 1., amiti6 fond6e sur les int6rets

immuables des deux pays et sur la profonde estime qu'elle sent

pour les vertus de s. т.

Le roi regut cette assurance avec beaucoup de sensibilit6

et s'6tendit pendant longtemps sur la liaison naturelle entre

les deux pays, еп ajoutant: „Vous savez vous-mame, car је

„vous l'ai souvent dit et r6p6t6 depuis 21 ans que nous nous

„connaissons, qu'un bon Anglais doit etre bon Russe, de тёте

„qu'un bon Russe doit etre bon Anglais; qu'il fandrait renon-

„сег аи bon sens et donner dans des id6es chim6riques et

„absurdes pour s'imaginer qu'il puisse exister ипе alliance

„plus naturelle et plus solide dans le monde, que celle entre

„la Russie et la Grande Bretagne, qui пе sont ni voisines ni

„d'un тёте genre de puissance, chacune d'elles 6tant puis-

„sante sur des 616mens dif6rens; l'une 6tant la plus formi-

Bdable puissance militaire sur le continent, et l'autre 6tant

„insulaire avec la Rotte la plus nombreuse, qu'ancun pays ait

,Jamais еие; elles n'ont аисипе raison d'@tre rivales et de se

„m6fer r6ciprotwement;bien loin de cela, elles peuvent s'entre-

„aider de la manibre la plus етсасе, et сотте leur position

„g60graphique, qui fait la base de leur union пе peut pas

„changer, cette union doit etre 6ternelle. Се qui collobore

„encore plus dans топ ате l'utilit6 de cette alliance, c'est le

„caractdre de l'Empereur actuel de Russiec. LA il donne ип

libre cours й son coeur et parle de V. М. 1. avec•abondance

de sensibilit6, admirant la grandeur de vos vues, votre са-

ractbre g6n6reux qui s'indigne de l'abus du pouvoir et de

l'oppression que les puissants exercent sur les faibles; que

c'est pour d61ivrer l'Europe de son oppression que vous avez

pris les armes, que vous у avez d6ploy6 le courage et la

fermet6 les plus sublimes, et que si vos eforts avaient 6t6

dignement second6s par сеих qui avaient le plus gagner

dans votre assistance, l'Europe aurait 6t6 libre. Il blAme l'ar-

misticc d'Austerlitz et la paix de Presbourg, qu'il attribue,

ипе terrbur panique qui aveugla l'empereur d'Allemagne; mais

il blame encore plus la conduite fausse plus qne double et