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ПАСПОРТЫ ФРАНЦУВАМЪ.

у а deux апв que Sa М. 1. m'6crivit de пе donner de pas-

seport аисип Franqais except6 сеих qui, 6tant du corps

de Cond6, avaient des сопдбр et п'еп avaient pas outrepas-

s6 les termes. C'6tait аи mois d'Avril. Dix jours aprbs, trois

fringants marquis se chez moi, disant du

corps de Cond6 et demandant des passeports J'ai exig6 de

voir leurs cong6s; ils те les pr6sentbrent, et је vis efecti-

vement qu'ils 6taient de се corps et qu'ils avaient des соп-

g6s d'absence; mais сотте il п'у avait раз do terme mar-

qu6 et que l'Empereur пе те l'a раз indiqu6 поп plus, је

refusai les passeports, пе sachant раз si ces messieurs пе l'a-

vaient рад outrepass6. Il те quittbrent trbs-m6contents de

moi. Le duc de Bourbon m'6crivit еп leur faveur. Је tiens

ferme. Il leur donna des attestats 6crits de sa main et ти-

nis du cachet de ses armes, par lesquels il afirme savoir

que- leur сопдб n'expire que le 1-er Juillet et que par соп-

s6quent ils arriveront temps. Sur cela j'ai сги пе pouvoir

refuser davantage, j'ai 6crit mes passeports sur le dos de

de l'attestation тёте du duc de Bourbon, ее ј'еп Es топ

rapport l'Empereur, qui те r6pondit que је n'aurais рад

di donner • сед passeports et que сев messieurs n'entreront

pas еп Ryssie. J'ai r6pondu que је suis nch6 de n'avoir pas

compris ses ordres et que si Sa М. 1. еп а 6t6 mbcontente,

c'est d'autant plus malheureux pour moi, que c'est pour des

Franqais: car si cela d6pendait de moi, personne de. cette па-

tion пе serait jamais entr6 son service. Те] est топ opi-

.nion sur cette nation. а ri de та r6ponse et т'а fait

dire qu'il n'est nullement mch6. Quelques mois aprbs је re-

eus ип ordre de пе donner аисип passeport, sans excepter

аисипе nation quelconque. J'ai r6pondu que је prendrai

soin de п'еп ddnner personne, except6 des Ang18is сот-

merqants qui ont des maisons d'associ6s еп Russie, qui font

ип grand trafc: parce que cette interruption, outre qu'elle

est contraire аи trait6 de commerce, mais qu'elle interrom-

prait tout commerce entre les deux nations et ferait perdre

аих deux souverains ипе grande partie de6 revenus des •dou-