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Londres, le 8 0ctobre п. в. 1799.
Vous savez le malheur arriv6 Hermann et vous aurez
appris par les lettres de P6tersbourg que nos troupes, ои plu-
t6t под oficiers, se sont mal conduits. Mais се que jeviens d'ap-
prendre aujourd'hui те fait ипе peine infinie: dans la seconde
afaire du 2 de се mois, les n6tres se sont •couverts d'infamie, et
quoique l'afaire 6tait heureuse, ils ont persist6 se
conduire mal. Les soldats de la тёте n;tion se comportent еп
h6ros еп Italie et еп Suisse; mais еп Hollande се sont des
bandits et des laches. Telle est la puissante influence de сеих
que les commandent. Monsieur le g6n6ral Essen а trouv6 le
secret d'aMmer l'honneur des troupes qu'il commande.
Је n'ai rien fairaavec ces troupes; се n'est pas moi heu-
reusement d'en faire les rapports; mais је g6mis сотте Russe
de la honte qui rejaillit sur та nation. Се cher g6n6ral т'б-
crivait d6jA apRs la premibre afaire, qu'il gvait 6crit аи соп-
tre-amiral Чичаговъ pour lui dire de rester avec son es-
cadre аи Helder, afin de s'embarquer еп cas de besoin et
роит pFot6ger sa retraite. Сотте sa lettre 6tait ипе lettre
роит те demander de l'argent pour les troupes,
је пе l'ai pas envoy6e la соиг, ni та r6ponse, dans laquelle,
еп lui indiquant le mode d'avoir de l'argent pour les besoins
de воп corps et еп le lui procurant, је relbve tr>s-fort l'impro-
pri6t6 de songer la retraite, tandis qu'il doit s'occuper
accompagner l'armbe anglaise, qui se pr6parait aller еп
avant, et qu'il fallait r6parer le mal que l'indiscipline arriv6e
parmi nos troupes а occasionn6 dans la premibre afaire.
Le duc d'York veut attaquer ип Lundi, Essen le prie de
remettre ип autre jour, disant que les soldats russes se bat-
tront та], parce que се jour est regard6 parmi еих сотте
malheureux (jamais pareille b@tise п'а exist6 parmi nos .trou-
рев sous les ordres de .Roumanzow et Souworow); le duc
d'York а la complaisance de dif6rer, et quand l'attaque сот-