СУВОРОВЪ.
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anes; mais que је пе donnerai de сед passeports que d'a-
prbs des attestats du gouverneur de la Compagnie de Russie ои
des deux secr6taires d'6tat, et que је continuerai de les don-
ner sor сед m6mes principes jusqu'd nouvel ordre de sa part.
ll те r6pondit tout de suite qu'il approuve та conduite et
m'ordonne de continuer sur les principes que j'ai 6tablis.
L'ann6e pass6e, је lui ai encore repr6sent6 qu'on пе cesse
de demander des chevaux роит la Russie et souvent роит Sa
М. 1. е)1е-тёте, qu'on demande des jardiniers, des nourrices,
des bonnes pour des enfants, des fermiers, des patres ои
bergers, des ouvriers; que les palefreniers sont necessaires
рои condoire les chevaux et еп avoir soin pendant la route,
et que tooles сев dif6rentes esp>ces de personnes sont Пб-
cessaires et utiles chez поив et пе sont ni des novateurs
philosophbs, ni des Jacobins, et que је demande si је dois
leur donner des passeports. La r6ponse fut que та repr6-
sentation est juste et que је dois leur accorder des ране-
ports. VoilA tout се qui s'est pass6 jusqu'aujourd'hui gnr
Ette
62.
Londres, 6 (16) AoOt 1799.
Vous savez les exploits поп interrompus du mar6chal Sou-
worow. Quel bonheur роит l'Europe et quelle gloire роит
la Russie que се grand homme ait 6t6 employ6! Vous п.'а-
vez pas d'id6e combien il est admir6 ici. C'est lui ее Nel-
son qui sont les idoles de la nation anglaise. C'est leur san-
tb qu'on boit journellement dans les palais, dans les tav.ernes
et dans les chaumibres. Notre Empereur est ador6, et nos
troapes sont estim6es сотте les premibres de l'uoivers. Les
Rottes frangaise et espagnole, intimid6es par l'anglaise, qui
6tait renforc6e d'ici et qui, quoique inf6rieure еп nombre,
cherchait й les rencontrer et combattre, se sont enfuies de la