afaires. Elle еп donnera communication аи
britannique et lui fera observer tout l'avantage que l'An-
gleterre retirera de la diversion que les puissances continen-
tales vont op6rer. Се sera le moment, monsieur le comte,
d'entrer еп discussion sur les points que la cour de Vienne
а demandbs et que lord Leveson Gower пе s'est point cru
autoris6 conc6der. Ils sont exprim6s dans les d6clarations
Echang6es ici le 28 Juillet, et votre excellence у verra lb
nature des engagemens que поид avons pris l'6gard de
l'Autriche, et elle sentira combien il est n6cessaire que поив
conservions sa confance, еп employant tous nos soins pour
obtenir du cabinet britannique, sinon tout се qu'elle а de-
mand6, du moins ипе grande partie; car l'accession de l'Au-
triche n'6tant que conditionnelle, cette puissance pourrait
prendre occasion d'un refus absolu de l'Angleterre souscrire
ses dcmandes, роит d6clarer qu'elle пе se croit plus li6e
par les dbclarations pr6alables 6chang6es ici et роит songer
faire ип arrangement partiel avec la France, qui nous
mettrait dans l'impossibilit6 d'obtenir des s0ret6s
de Bonaparte, et encore moins de le contraindre ипе
paix raisonnable.
Il est donc n6cessaire, monsieur le comte, que vous pr6-
sentiez dans des formels les demandes que nous nous
sommes engag6s appuyer aupru du cabinet de S-t James
et que vous l'engagiez les accueillir le plus favorablement
possible, се qui peut seul nous mettre dans le cas de prou-
ver l'Autriche que nous n'avons pas n6glig6 ses int€rus.
Il est encore ип objet sur lequel је dois entretenir plus
votre excellence, c'est concernant nos rap-
ports avec la Subde. Vous connaissez l'importance dont il
est que поид puissions disposer des ports de la Pom6ranie.
Vous avez 6t6 charg6 d'insister, monsieur le comte, aupRs
du britannique, роит qu'il consente fournir