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fut qu'apr& qu'on а requ ici la nouvelle de l'armistice соп-

clue entre l'Autriche et la France et du retour de nos trou-

рез dans leur pays. Оп пе pouvait donc, sans ипе injus-

tice palpable, accuser le gouvernement britannique d'avoir

manw6 ses engagemens et d'avoir 6t6 la cause de la поп-

rbussite du grand plan concert6. Les troupes anglaises sont

venues sur les points ой notre cour les а d6sir6es; elles

sont venues aussit0t que possible, аисип retard п'у а 6t6 mis.

Et quant аих diversions vers Calais et Boulogne, elles

sont reconnues depuis longtems impraticables. Sur la fn de

la guerre, le grand Nelson les а tent6es: il а рег-

аи plusieurs vaisseaux et у а renonc6. L'ann6e pass6e m-r

Pitt envoya le g6n6ral Moore, le тёте qui s'est tant dis-

tingu6 еп Egypte, homme dc grand courage, de grands

talens et de beaucoup de savoir, et еп qui le premier

ministre avait la plus grande confance, pour aller d6guis6

sur la c0te francaise тёте, pour examiner s'il у avait

тоуеп de faire quelque chose. Се g6n6ral rapporta, qu'ap-

avoir bien vu la disposition du terrain et les batte-

ries que l'ennemi avait sur la e0te, il avait trouv6 qu'on

пе pouvait rien entreprendre avec quelqu'ombre de succes

suz• toute cette c0te. D'ailleurs оп s'attendait Vienne et

P6tersbourg, que les troupes franqaises qui 6taient sur la

c0te oppos6e l'Angleterre marcheraient vers l'Inn, et оп

calcula тёте еп pr6sence du g6n6ral Winzingerode les

jours de marche qu'elles mettraient роит arriver de Calais

et de Boulogne Braunau; donc оп Ctait persuad€, qu'au-

сипе diversion anglaise пе pouvait lcs empecher d'aller еп

Ces raisons doivent convaincre votre excellence qu'il nous

etait impossible de пе pas omettre се que поив avons omis

dans la communication que nous avons faite, d'autant plus

qu'ici оп пе nous reprochait rien, qu'au contraire, оп ар-