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d6cid6 la chose, mai8 que pourtant les forces 6taient
sup6rieures celles de Bonaparte, et que sans la folie ои la
trahison de МасК, qui а perdu ипе arm6e de 85 т. hommes
еп s'avancant au-devant de Bonaparte, l'issue de la сат-
радпе aurait 6t6 tout autre; que s'il 6tait rest6 Braunau,
Bonaparte aurait еи traverser toute la Souabo et la Bavi•
et serait arriv6 avec ипе arm6e harass6e de fatigues
роит rencontrer l'archiduc Ferdinand et le g6n6ral koutousof
la t&te d'une аттёе fratche et compos6e de plus de 130
т. hommes, et qui dans реи aurait 6t6 jointe par l'arm6e que
conduisait le g6n6ral comte Bouxh0vden; qu'il est plus que
probable qu'il aurait 6t6 battu et qu'une seule d6faite qu'au-
rait essuy6e Bonaparte aurait 6t6 sa ruine, et que la Prusse
se serait d6cid6e contre lui роит avoir part ses d6pouilles.
M-r Fox те r6pondit quo peut-btre il exagbre dans s6n
opinion les forces de Bonaparte et c'est pourquoi il est tou-
jours d'opinion que sang la Prusse оп а gAt6 1'6tat de
l'Europe. Је lui r6pliquai que le sort de l'Europe n'est pas
encore fnalement d6termin6, qu'il faut la regarder сотте
dans ип 6tat de que l'6norme 6tendue de la France
sera la cause de sa faiblesse et que се trop grand corps
tombera par l'excu de •son propre poids. M-r Fox те dit:
«Il faut attendre longtems cette chute; il fallait bien du tems
«роит que l'empire Romain croul't». Је lui observai la
dif6rence 6norme entre l'empire Romain de l'empire Francais
d'aujourd'hui; que le premier а 6t6 plusieurs 8'ё-
lever, et s'est 61ev6 sur la base la plus solide qui ait ја•-
mais exist6 аи monde, tandis que les fondemens de l'empire
Franqais sont d'une aussi extrbme que nuisible; que
les chAteaux de Windsor et de Hamptoncourt, bAtis sur des
fondemens tr•s-solides, r6sisteront des mais que si оп
voulait bAtir des chAteaux pareils sans аисипе fondation роит
les soutenir, ils crouleraient bientot par leur propre poids.