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ont 6t6 тёте de le connaftre de pru еп 6taient p6n6tr6s.

Notre ami Novossiltzof partagea vivement топ aTiction et

mes regrets. Notre inqui€tude fut pour vous, топ-

sieur le comte: nous craign1mes les efets de votre douleur

sur votre sant6. cependant qne vous aurez support6

се соир si poignant avec fermet6, et qu'elle aura pris le

dessus sur votre sensibilit6. S'il est permis de chercher des

consolations dans ипе semblable afiction, disons nous que

puisque се malheur devait avoir lieu, il vaut encore mieux

qu'il soit arriv6 avant que votre respectable fire ait ри

apprendre tous les d6sastres• de la сатрадпе: avec

l'attachement que nous lui connaissions ропт sa patrie, il

n'aurait ри sans cela у survivre. Је пе sais si је fais

bien de m'arr&ter si longtems avec vous sur ип sujet aussi

d6chirant, mais j'avoue que ј'еп 6prouve le besoin, et c'est

vous engager еп faire autant; il те semble qu'il doit etre

doux, арти ипе perte aussi cruelle, de pouvoir еп parler

avec ип entier abandon qui sait appr6cier et partager под

regrets, et cet 6gard је mbrite que vous те donniez la

pr6f6rence. Tous los objets dont је dois d'ailleurs vous еп-

tretenir, monsieur le comte, sont aussi fort tristes.

J'ai recu votre lettre du 11 Janv. par le courrier du 1. Go-

wer, 6crite apru l'arriv6e du с. Strogonof. Tout се que vous

у dites n'est que trop vrai, monsieur le comte, et је m'at-

tendais bien quel point vous seriez afect6 de се qui s'est

pass6 Austerlitz, et (les suites que cela aura. Votre lettre

par estafette a•vec la nouvelle de la mort de m-r Pitt, m'est

parvenue bient0t apRs. Quel malheur v6ritable роит l'An-

gleterre et pour l'Europe! Et dans се moment-ci surtout

jamais оп n'eut plus besoin de ses talens et son Energie!

C'est ипе nouvelle preuve que Bonaparte est Пб heureux.

Је conpis, monsieur le comte, que vous devez personnelle-

ment regretter т r Pitt, avec lequel vous Ctiez li6 d'une