la chose publique, sont occup6s s'entraver et se critiquer

l'un l'aatre. Il у а реи ои point d'espbrance que cela puisse

changer jamais, il у еп а donc tru-peu que les afaires

changent de marche et aillent d'une satisfaisante,

du moins сотте је l'entends, et c'cst pr6voir surtout pour

la partie des afaires 6tran*es, dans lesquelles l'unit6 dans

toutes les branches de l'administration, l'6nergie et l'ensem-

ble, sont surtout n6cessaires. D'ailleurs је те trouve dans

ипе discordance totale d'opinion avee S. М. l'Empereur sur

les points que l'on pourrait appeler cardinaux; et nomm6ment

sur la naturc de nos rapports avcc la Prusse, lesquels in-

Huent d'une d€cisive sur le reste de notre conduite poli-

tique. C'est surtout la crainte d'avoir l'air de prendre part ип

jour ои l'autre quelques r6sultats qui seraient contraires

та conviction, qui те fait tant d6sirer de r6signer та place.

La chose jusqu'i pr6sent cependant n'est рад facile. J'ai

pris la •libert6 de m'expliquer се sujet plusieurs reprises

avec l'Empereur, Novosiltzof еп а fait de тёте. Mais jus-

pr6sent поид п'еп sommes pas plus avanc6s. S. М. 1.

veut поиз garder encore; nous insistons chaque nouvelle

occasion, et le tout reste pour le moment еп suspens.

Је пе reviendrai plus, т. le comte, sur tout се qui s'est

pas.s6 depuis le d6part de l'Empereur pour l'arm6e. Il s'6-

tait fait sans doute beaucoup de mauvaises choses. Jamais

је n'ai 6t6 plus tourment6, plus d6sesp6r6, que pendant

топ s6jour Berlin. Је пе d6fends pas се qui s'y est

conclu, et је regretterai toute та vie d'avoir 6t6 contraint

par ип concours malheureux de circonstances de prendre

part ипб transaction aussi d6testable. Cepcndant la ehose

aurait encore march6, et 0ubril rapportait dc votre part

tout се que поид pouvions d6sirer. La funeste bataille

Austerlitz а 6t6 livr6e point поттб pour tout gater d'une

irrbparable. Laissons le pass6: il est trop p6nible de