372
60.
Депеша гра•а Вороацова п графа Строгонова квязю Чарторыж-
скову, 429.
Londrep, се б (18) F6vrier 1806.
Quand dans notre d6p&che 423 nous avons Ecrit
votre excellence, que nous avions communiqu6 mylord
Mulgrave еп cxtrait les deux lettres oficielles qu'elle т'а
addressees, moi Woronzow, par m-r le comt.e de Strogo-
пот, de Holitz, du 24 Novembre (6 D6cembre), c•est qu'il nous
а paru qu'on пе devait pas communiquer еп entier celle
ой se trouve le passage suivant:
«Il пе s'agit que de se p6n6trer de la n6cessit6 absolue
qui а forc6 1'Empereur d'embrasser се parti, роит se соп-
vaincre еп тёте tems que Sa Majest6 Imp6riale п'а rien
se reprocher envers l'Angleterre. Еп efet, la Russie n'est
entr&e et n'entre pas dans аисппе composition avcc la France.
Elle se regarde toujours еп guerre avec nous. C'est tout се,
que l'Empereur peut faire; саг dans tous ses с п даде-
те п s S а Majest6 п'а pris d'obligation d'agir que
de concert avec l'Autriche; cette puissance mise hors
de combat, la Russie n'est plus dans lo cas de la conti-
пиет toute seule. Les circonstances поид obliggnt de поид
rctirer; mais ces circonstances тётед пе sauraient retomber
notre charge et sont absolument ind€pendantes dc la vo-
lont6 de l'Empereur. Si Маск n'avait_point sacrifb l'arm6e
autrichienne еп Allemagne; si le roi de Prusse s'6tait d6-
clar6 le moment ой la violation manifeste de son ter-
ritoire par les Francais пе paraissait lui laisser d'autre parti
prendre; si le roi de de son c0t6, пе s'6tait appli-