nation sur •le cabinet de St. P6tersbourg; il еп fut si outr6,
qu'il semblait дие le prussien regardait la Russie
moins сотте ип grand et puissut empire, que сотте ипе
province r6volt6e, qu'il fallait punir. Mais n'ayant pas assez
de forces pour ex6cuter cette punition, Те comte Herzberg
tAcha d'entralner l'Angleterre dans воп animosit6 contre
поив. 11 persuada le ministre britannique Berlin, m-r
l'envoya avec се plan
Eward, de l'utilit6 de се concert,
Londres, о) il se rendait par сопдб, employa toute> les sima-
gr6es, des lettres autographes de son souverain аи roi d'An-
gleterre, ft travailler son propre mini8tre Londres, qui,
ainsi qu'Eward, mirent ипе assiduit6 aupru du chancelier,
de m-r Pitt et аиртИ de tous les membres de l'administra—
tion. Le chancelier d'alors, lord Thurlow, homme trop v6•
h6ment ct ayant le faible de se m61er des afaires politiques,
qu'il n'entendait pas du tout, et qui avec cela 6tait ип homme
tru-consid6r6 par le roi, le et le public, fut le
premier qui donna dans le pi6ge prussien; Pitt fut le
second, et puis tous les membres du l'exception
de lord Grenville, alors secr6taire d'6tat роит les afaires
inteines, et qui пе fut jamais entraln€ dans cette afaire.
Оп ft се fameux armement contre поив; et si la chose пе
fut pas pouss6e plus loin, c'est parce que la majorit6 de
nation 8'у opposa, du qu'elle sut la futilit6 du motif.
Оп пе peut рад justifer m-r Pitt d'avoir agi de cette
mais роит att6nuer sa faute, il пе faut рад oublier
dans quelles circonstances il se trouvait. La m6moire de
neutralit6 arm6e 6tait encore dans toute ва fra1cheur dans
les tetes anglaises, et la nation 6tait tru-m6contente contre
la feue 1mp6ratrice, qui oublia tout4-fait les services essen-
tiels que се раув lui avait rendus dans le tems que notre
Rotte 6tait dans l'Archipel еп 1770, jusqu'au point d'armer
ипе escadre tru.formidable l'appui de la notifcation qu'on