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L'alliance avec l'Angleterre servirait de sauve-garde contre

des projets sinistres de la Suue contre nous, dans quel-

qu'embarras que nous pourrions nous trouver. Nos escadres,

agissant et coop6rant avec cclles de се pays-ci, se trouve-

raient etre am6lior6es, nos marins gagneraient infniment

еп savoir et еп pratique. Cette alliance perpbtuelle attache-

rait nous la nation anglaisc аи point que si, par impos-

siblc, il se trouvait dc поитеаи ип aussi inepte ее

lAche сотте cclui d'Addington, ее qu'il aurait voulu пе pas

se mouvoir et пе рад nous secourir dans ипс guerre quel-

conque, il serait renversb ои 0blig6 venir notre secours,

сотте m-r Pitt а 6t6 oblig6 de d6sarmer son escadre

prete mettre la voile, quand il а voulu nous faire

guerre. Сеих qui connaissent се pays savent qu'en der-

analyse се n'est ni la cour, Ri le ni Ие

Parlement, mais la nation qui gouverne et qui oblige les

trois autres se soumettre sa volont6. Јо sais que сеп.к

qui, р ar ignora.nce, par timidit6 ои рат des vues particu-

ои роит servir le syst>me de quclqu'autre puissance,

cherchent paralyser les bonnes intentions de l'Empereur

et tAchent de lui inspirer des sentiments de doute sur lb

stabilitC d'une alliance avec l'Angleterre, pourront lui repr6-

senter la forco de l'opposition, qu'a m.r Pitt contre lui

(lans le Parlement, pourront lui dire aussi que le prince

de Galles, 6tant contre m-r Pitt et 6tant ип homme sans

jugement, rcnversera tout се qui aura 6t6 6tabli par lui;

mais ces personnes ои sont de bien mauvaise foi, ои tru-

ignorantes de la constitution de со pays-ci et du caracare

de la nation, et encore moins connaissent - ils le

de сеих qui dirigent l'opposition. Le prince de Galles,

m6pris6 par la nation, la gouvernera encore moins qu'aucun

des rois de la maison de Brunswick; mais sera gouvern6

par elle, qui Ие surveillera avec la тёЋапсе la plus scru-