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puleuse et le forcera se conduire autrement qu'il пе le
voudrait: la nation le forcerait tout de suite chasser ses
ministres et prendre сеих еп qui elle а confance, si les
premiers se conduisaient mal. M-r Pitt seul а toute sa
confance, et il serait si vigoureusement soutenu рат elle,
si les nouveaux ministres пе suivaient pas les principes,
tant relativement аих fnanccs qu'au systbme politique, qu'il
а 6tablis, que ces ministres seraient culbut€s dans З mois
de s6ance du Parlement. M-r Fox et lord Grenville, les
seuls qui font la force r6elle de l'opposition, sont tous les
(leux convaincus de tout toms que l'alliance avec la Russie
est la seule bonne роит l'Anglcterre, de telle que
si тёте pr6sent, dans l'acharnement des d6bats, ils рои-
vaient la critiquer, ils la soutiendraient quand ils seraient
еп place; de тёте que le рёте de m-r Pitt, dans 1'аппёе
1756, d6clamait contre l'administration des Pelham pour
lours liaisons avec les puissances du continent, l'annbe
d'apru, qu'il fut secrbtaire d'6tat,
il devint le plus
chaud partisan et le soutien le plus 6nergique et le plus
prodigue тёте de се de liaison continentale.
Entre m-r Fox ct lord Grenvillc la liaison est intime;
mais се n'cst pas le premier qui gouverne lc second; аи
contraire, il est tout-h-fait subjugu6 par son nouvel ami,
се qui est tout naturel: car lord Grenville, d'un
tru-obstin6, а ипе force d'Ame et ипе 6nergie sup6rieures
celles de m-r .Fox. Је continue le voir сотте ип
ancien ami, et је vois qu'il continue envisager avec
horreur l'6norme puissance de la France; et il m'assure
que m-r Fox voit cet 6tat sous le тёте point de vue.
Ainsi, quelques changemens qui puissent arriver sur le
tr0ne ои dans le si notre alliance perp€tuelle se
concluait pr6sent, elle пе sera jamais rompue par la faute
de l'Angleterre, mais bien par le d6faut de suite dans