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d6vou6 l'Empereur, qu'il n'avait jamais vu et qui, еп

rentrant dan ' le bon de politique, еп se rbconci-

liant avec l'Angleterre et еп renouant sa correspondance

avec la cour de Vienne, interrompue par Paul 1, faisait

perdre la Prusse l'espoir de garder l'61ectorat de На-

novre, qui 6tait d6ji оссирё par ses troupes, се qui пе

devait рад le faire para1tre fort aimable се roi, malgrb

lcs lettres amicales et confdentielles qu'il 6crivait sous la

dict{e et par le conseil de Lombard et compagnie. Се

prince, avec cet attachement pr6tendu роит notro Souve-

rain, lui а toujours cach6 tout се qu'il arrangeait avec Во-

naparte, et ses ministres Constantinople et par tout le

continent travaillaient еп faveur du Corse contre la Russie.

Il est visible qu'on а tAch6, le commencement du Ндпе

de l'Empereur, de lui insinuer des doutes sur la bonne foi

anglaise, et оп lui pr{sentait celle de Prusse сотте la

seule sur laquelle il devait compter; tandis qu'elle est

tout aussi renomm6e que la fameuse foi punique.

Il est singulier et m6rite d'btre 0bserv6, avec quelle соп-

tradiction les pr0neurs de la Prusse l'ont repr6sent6e Sa

Majest6 Imp6riale. Le comte Panine, еп arrivant de

Moscou еп 1801, repr6senta le comte Haugwitz, avec lequel

il а 6tt; personnellement li6 et avait n6goci6 Berlin, сотте

le ministre le plus probe et le plus attach6 la Russie,

et induisit l'Empereur h lui envoyer l'ordre de St. Andr6.

Quelqucs mois ар1'Ь, dans ип tr>s-long rescript compos6

par le comte Panine, qui те fut adresse; sur le

politique de la Russie, rempli de contradictions et dont е

n'ai jamais ри comprendre ni le sen8 ni le but pour lequel

сс rescript m'6tait adress6, il est dit: que si оп par-

venait faire agir le roi de Prusse par lui-

тёте, et поп рат ses ministres,

lcs choses

iraient mieux. Voili donc le ministro si probe et 8i at-