а cherch6 ternir la gloire de la nation russe et du prince
koutousof, ои bien la malignit6 maladroite qui lui а fait
chercher 6tablir ипе ligne de s6paration entre ип Souve-
rain justement appr6ci6 et r6v6r6, et ип penple qui viene
de donner des preuves si dclatantes de son attachement ип
Prince qui le gouverne avec autant de douceur que de sagessc.
Sa Majest6 Imp6riale repoussera sans doute avec dbdain
la voix mensonore d'un adulateur, qui пе sait rehausser
ses vertus qu'en rabaissant celles de ses sujets et qui пе
trouve d'autre тоуеп de rendre justice ses talents qu'en
lui donnant ипе origine 6trang>re. Л travers се tissu d'o-
pinions fausse8, entrem&16es de јеих de mots toujours d6pla-
c6s dans ип 6crit s6rieux, оп r6connait ais6ment dans chaque
ligne de се rapport fac6tieux ипе animosit6 d6cid6e contre
la nation russe. Une semblable disposition de la part du
comte de Maistre, qui s'est conserv6e dans son coeur тар
gr6 ип s6jour de dix •ans dans le pays et еп dbpit de tant
de bienfaits et de bons traitement.s qu'il а constamment
6prouv6s St-P6tersbourg de la part du Souverain et du•
public, para1trait inexplicable, mais пе m'6tonne point: је
lui ai entendu ddplorer l'abolition de la question et faire l'a-
pologie des sectaires de Malagrida. Le principal objet de
сс rapport semble etre celui de disculper l'amiral Tchitcha-
дот des fautes qu'on lui reproche еп Angleterre dans ses
0)6rations sur la B6r6zina; mais је r6pugne eroire que
m-r Tchitchagof ait еи connaissance de cet 6crit du comte
de Maistre. Оп connait l'amiral des sentiments trop
61ev6s pour le souppnner de se pr&ter тёте tacitement
la difamation de sa patrie, dans l'espoir de regagner l'opi-
nion d'une nation 6tranOre. Је пе dois cependant pas lais-
ser ignorer votre excellence que се rapport, 6crit еп
clair, а 6t6 conf6 ип courrier anglais et qu'il doit раг
cons6quent etre сопли du de се pays.