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tout aussi honteuse que l'€tait sa ccnjuite militaire et ро-

litique. П faut esp€rer que le comte Cobentzel sent tout le

mal qu'a produit son pays la conduite infAme de Thugut;

et quc dans le renouvellement de la guerre il adoptera des

principes plus honn&tes et plus sages. Mais dgns се саз

les vues d'agrandissement et

тёте, et quoique l'ambition,

les ruses politiques de l'Autriche soient moindres et infni-

il faut роиг•

ment moins subtiles que celles de la Pruss3,

tant la surveiller avec soin et la tenir еп bride, sans quoi

le vrai objet dc la coaiition sera de nouveau perdu.

Toutes ces fnesses de Vienne et de Berlin n'existent et

tant par le national

пе peuvent pas exister ici,

que рат la formo du gouvernement. Une alliance perp6tuelle

entro la Russie et l'Angletevrc serait d'une utilit6 rbcipro-

que et incalc.ulable роит le repos de l'Europe. Сея deux

puissances, dont l'une est la plas рат ses

forces de terre et l'autre par ses forces navales, r6unies

ensemble ct pour toujours, assureraient le repos de l'Europe.

Notre inHuence sur le continent aiderait directement et in-

directement l'Angleterre, et ses Hottes поид assureraient

роит toujours contre toutes les tentatives de nos ennemis,

tant dans la Baltique que dans la Mer Noire. Се n'est

que dans cette vuo politique que cette alliance doit etre

envisag6e; le commcrce п'у entre pour rien: саг, grAce аих

prohibitions et аих r•glements innombrables que notre ји-

dicieux et savant ministre du commercc по cesse d'enfan.

ter, le соттетсе entre les deux pays d6cr01tra graduelle-

ment, сотте celui du fer а d6cru аи grand avantage

de l'exportation du fcr su6dois. Bien d'autres articles seront

achet6s autre part que chez nous, et l'alliance politique sub-

sistera, quand тёте le commerce entre les deux pays serait

r6duit rien.