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de la B6r6zina, et voici comment оп s'y prit. Le 12 (25)
Novembre l'amiral Tchitchagof requt ипо lettre du prince
koutousof, par laquelle се dernier lui faisait part que sui-
vant des rensoignements certains qui lui 6tai-
ent arriv6s, il savait que la plus grandepartie
se portait sur Во-
brouysk (plus de 100 У. аи Sud, v. la carte) et qu'il
l'engageait fairele plus dediligencepossible
роит leur couper le chemin. Quelques heures арти
le comte de Wittgenstein lui ft passer le тёте avis. L'a-
rniral laissa ипе division Stoudiane (20 25 У. plus
ои moins l'Est et toujours. sur la B6r6zina), des postes
d'observation le long de la et marcha rapidement
du c0t6 de Bobrouysk; mais peinc avait-il fait vingt vers-
tes, qu'un cosaque, arrivant toute bride, l'avertit que
Buonaparte avec toute son arm6e attaquait la division de
Stoudiane. La rive droite commandait la gauche; la
реи profonde permettait la cavalerie de passer диб, por-
tant de l'infanterie еп croupe. Apr•s ип combat opiniAtre,
qui se prolongea bien avant dans la nuit, le g6n6ral Tscha.
plitz, qui commandait le d6tachement, fut forc6 de reculer;
le bois fut оссирё, des ponts furent plac6s, et Buonaparte
соттепда son passage. Оп se demande sans doute, роит-
quoi Wittgenstein n'avait pas 0b6i ses instructions et
pourquoi la grande arm6e, sans laquelle оп пе pouvait rien
faire, se trouvait роит le moment d6cisif et prbvu depuis si
longtemps cent verstes du point ой elle devait etre? La
r6ponse n'est рад Si l'arm6e franqaise e0t 6t6 апё-
antie sur la B6r6zina, la gloire e0t 6t6 partag6e entre les
trois g6n6raux qui auraient combattu; elle aurajt тёте
appartenu presque exclusivement l'amiral Tchitchagof, аи
lieu qu'en demeurant еп l'arm6e francaise, la уё-
rit6: пе pouvait etre arrbt6e, mais la faute pouvait etre re-