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guerre avec des de second ordre, 6tait demeurb avec

les pleins-pouvoirs n6cessaires ропт la signature de la paix;

mais rien пе se terminait, et les plaintes arrivant tous les

jours de Moldavie sur la conduite du g6n6ral russe, l'Em-

pereur, impatient6, у envoya l'amiral Tchitchagof. Alors le

prince koutonsof, averti рат ип courrier, brusqua la paix,

que jamais il n'aurait faite, de manibre que l'amiral еп arri-

vant trouva la paix sign6e. Tout de suite il dit qu'il пе

voulait point s'en m&ler, ni s'attribuer d'aucune

gloire d'autrui, et les gens qui sont soupconneux ayant

exig6 la 8ignature du nouvel arriv6, роит leur s0ret6, il

l'apposa аи bas du trait6; mais tout de suite il 6crivit

l'Empereur qu'il пе l'avait fait que роис la forme, et qu'il

entendait que l'honneur de la paix demeurAt

son pr6d6cesseur. Оп пе pouvait agir avec plus de dblica-

tesse; cependant koutousof пе lui а jamais pardonn6.

L'amiral demeura еп Moldavie, et koutousof revint

P6tersbourg, ой il fut d'abord assez n6glig6; mais le cri des

salons forca la main l'Empereur, qui 6tait fort mal dis-

pos6 еп sa faveur. 11 lui conf6ra le commandement дёпё-

ral, et dans moins de deux mois il fut fait mar6chal,

comte, prince et prince de Smolensk, de que sa

femme, dans се court espace de tems, ft graver trois fois

ses billets de visite.

L'Empereur et l'amiral Tchitchagof croyaient d'abord

belle аттёе de Moldavie inutile sur le grand champ de

bataille, et ils еп disposaient еп sp6culation d'une татйё1•е

tr>s-grande, tRs•vaste,

tru-importante surtout pour les

int6r6ts du roi, notre ma1t.re. Л la v6rit6, ils se trompaient,

et l'amiral partit enfn роит se rendre sur la B6r6zina рат

Minsk. Cependant оп l'accusait ici trbs- gravement de len-

teur, сотте si ип homme de son avait ри ure

retenu par d'autres raisons que celle de la volont6 souve-