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cette domination que par l'union permanente entre се pays

et le nbtre, et l'Europe n'aura de tranquillit6 et ип •6qui-

libre assur6 que рат l'union permanente entre еих. Cette

alliance perp6tuelle est si nbcessaire, qu'elle devrait pr6-

cbder et etre ind6pendante de la coalition contre la France,

laquelle оп travaille chez nous, ратсе qu'elle d6ciderait

plust0t celle-ci, et parce que cela obligerait lcs coalis6s атес

nous se conduire plus franchement.

Si la feue Imp6ratrice avait mieux соппи les int6r&ts de

son empire et се qu'il fallait faire роит le maintien (ln

ropos de l'Europe, аи lieu de forcer les Polonais €lire

son ancien ami роит roi d'un pays qu'elle tourmenta pendant

toute sa vie et qu'elle а fni par an6antir, elle aurait

faire ипе alliance perp6tuelle avec la Grande-Bretagne

l'instant que le pacte de famille entre la France et l'Espagne

fut соппи. Elle пе comprit pas cette n6cessit6, et croyant

que dans sa personne seule sibgeait l'intbret et le bien-

du vaste empire qu'elle s'est appropri6 d'une

si criminelle, elle пе songea qu'ix Hatter sa vanit6 аих d6-

pens de toute d6cence. А peine assise sur ип tr0ne usurp6,

qu'elle пе songea qu'i faire asseoir sur ип autre tr0ne son

et qu'elle crut avoir besoin роит cela de l'assi-

ami

stance de l'un de ses voisins. Maric-Th6r&e пе s'y preta

pas; mais Fr6d€ric s'ofrit avec plaisir de l'aider, prbvoyant

qu'il la gouvernerait par cette complaisance, qui пе lui а

c00t6 que des phrases, et pr6voyant ипе partie de се

qu'il а fait depuis avec la Pologne et се qu'a achev6 son

mis6rable successeur.

Се que la feue Imp6ratrice п'а pas squ faire роит lB

tranquillit6 de l'Europe, l'Empereur actuel peut et, j'ose

41ire, doit le faire. Toute autre mesure n'est qu'une demi-

nesure, qu'un palliatif qui soulage la maladie de l'Europe,

mais пе la gu6rit pas radicalement et пе pr6vient pas les