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Cependant la grande arm6e reculait toujours sans аист
6chec sensible, mais sans jamais attaquer et еп se fondantr
insensiblement, сотте il arrive toujours dans ces sortes
d'occasions. Barolay livra Smolensk. Се n'est pas qu'il n'eat
grande envie de donner bataille, mais арти avoir balanc6
quelque tems, il dit: поп, је пе puis jouer cette carte.
Alors l'opinion de la capitale, 6tourdie et extr&me аи de-
li de toute expression, mit snr le compte du g6n6ral tout
се que les circonstances avaient d'humiliant; • l'on demandB
ип autre g6n6ral, avec ипе voix si haute et si g6n6rale,
que l'Empereur se crut 0blig6 d'obbir l'opinion. Cependant
il lui еп c00ta Ьеаисоир, car cette тёте opinion voulait
le g6n6ral kontousof, роит lequel l'Empereur avait ипе r6—
ридпапсе publique. Il lui reprochait, int6rieurement du moins,
sa duplicit6, son (golsme, ses moeurs abjectes etc. Је passe
sur quelques rancunes plus profondes. Mais enfn, la voix
publique, criant de toutes ses forces koutousof, koutousof,
l'Empercur le потта, et koutousof, plus que sexag€naire,
faible, rela.x6 et presque aveugle, alIa remplacer Barclay ее
combattre Nap0160n. Barclay lui rendit l'armbe аи moment
od elle allait recevoir ses renforts, et ft се qu'il put роит
- se faire tuer Borodino, sans у Tout est dit sur
cette bataille: се fut ипе tuerie, ип carnage de boucherie;
mais de l'avis de tous les oTciers sages, аисип grand
lent de manoeuvres пс s'y dbploya de part ni d'autre. Seu—
lement les Francais s'y montirent plus habiles dans
manoeuvre de l'artillcric (sans etre meilleurs artilleurs, се
qui est bien dif6rent). Аисипе artillerie n'est mieux servie
que celle des Russes; mais celle des Franpis est mieux
plac6e. Л Borodino les premiers eurent cent inutiles,
се qui est impardonnable. Pendant се mbmorable combat le
marechal koutousof etait trois verstes du champ de ba-
taille. Је sais bien qu'un g6n6ral еп chef n'est pas ип gre-