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Quoiqu'il ett r6par6 sa faute еп abandonnant sa fausse

mesure, cela le compromit pourtant, се qui l'engagea 6tu-

dier davantage les int6r6ts de- son pays par rapport аих

autres puissances; et il comprit alors qn'il п'у а рад de

liaison et d'alliance plus naturelle que сене qui devrait

tonjours subsister entre la Russie et la Grande-Bretagne.

Aussi il 6piait toutes les occasions pour se lier avec nous.

Il п'у а voir toutes les d6p&ches qu'on m'envoyait de

St. P6tersbourg dans tout le courant de l'ann6e 1792; elles

n'6taient dirig6es exciter се раув faire la guerre

contre la r6volution franqaise avec promesse de s'unir de

notre c0t6 роит le тёте objet. Оп trouvera dans mes rap-

ports de la тёте аппёе, que la chose 6tait tru-diffcile,

et efectivement elle l'6tait beaucoup plus qu'on пе le

croyait; parce que la nation anglaise 6tait infatu6e de l'id6e

que la France allait avoir ипе constitution сотте celle de

се pays, et que les deux pays n'auraient plus de guerre

ensemble. M-r Pitt пе cherchait qu'i trouver ипе occasion

faire ouvrir les уеих ses compatriotes; се qu'il eut

bient0t le тоуеп de mettre еп pratique, cause des cruau-

t68 horribles que les r6yolutionnaires commettaient еп

France, et cause que ees sc616rats commenc&ent еп-

voyer ici des propagandistes pour prbcher les pr6tendus droits

de l'homme. Sous ces тёти circonstances оп m'envoya пп

tout fait d'une convention que је pouvais signer

avec le dans laquelle les deux puissances s'enga-

geaient faire la guerre la France et пе poser les

armes que d'un соттип accord. M-r Pitt, еп 18 voyant,

те dit: L'Europe est sauv6e, puisqne под deux

pays sont d'accord. Је signgi cette convention аи mois

de Mars 1793, et l'Imp6ratrice mourut еп 1796, la

fn de l'ann6e, sans avoir lev6 les armes, tandis que l'An-

gleterre entra еп guerre deux mois apru la signature de