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nos relations politiques, dans lesquelles оп а trop souvent

suivi des afections sentimontales ои des impulsions d'hu-

meur, аи lieu de suivre les vrais intbr&ts de l'6tat.

Је пе le crains plus pendant que le Chancelier, ои son

adjoint actuel,

sont la tete du d{partement des afaires

car аисип de ces deux ministres пе donnera

des conseils inconsequens l'Empereur: ils пе lui conseil-

leront que се que demandent les vrais int6rets de son vaste

empire, et ayant trac6 ипс fois le qui convient

la Russie, ils le suivront avec ипе fermet6 pers6v6rante.

Un Souverain qui r6git le plus vaste empire de l'uni-

vers, пе peut physiquement sufire ип travail aussi im-

mense; il doit etre aid6 par ses ministres dans les dife-

rentes branches de l'administration; il faut n6cessairement

qu'il se fe еи.х, sans quoi rien пе pourrait allcr; et

c'est pour cela qu'ayant embrass6 ип il doit le

suivro avec constance; mais si les ministres changent et que

les nouveaux, qui suc(Adent', пе suivcnt pas се qui а btabli

du tems de leurs pr€d6cesseurs, ils peuvent induire le Sou.

verain еп erreur, compromettre le bien de l'€tat et la тё-

putation du Souverain тёте, сотте cela est arriv6

аи commencement de се гёдпе, quand оп empecha pendant

longtems Sa Majest6 Imp6riale de lever le s6questre si

injustement mis sur les vaisseaux et la propri6t6 apparte-

nant аих Anglais; quand оп lui conseilla d'insister sur la

reconnaissance par l'Angleterre des principes de la neutra-

lit6 аттёе, dommageables la Russie, avantageux la

аи Danemark et la Prusse, et si nuisibles la Grande-

Bretagnc que dans аисип cas elle пе pouvait les admettre,

et qu'elle fera la guerre tout le monde plutbt que de

les reconnattre. Et dans quel tems conseillait-on l'Em-

ретеит d'y insister, de menacer тёте? C'est dans le tems

que се pays, malgrb qu'abandonn6 par toutes les puissan-