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pr6sent cette 6poque. Ces appr6hensions m'ont empEch6 de
vous 6crire aussi souvent que је l'aurais d6sir6;je confie тёте
celle-ci аи hasard, cependant j'espbre qu'elle vous parviendra
et qu'apis tant d'(vdnemens inattendus, је serai аи moins
тёте de recevoir vos prdcieuses nouvelles.
Vous savez dbjh sans doute que le comte Panine а еи son
сопдё et que notre Sievers, qui 6tait dans sa chancellerie, est
maintenant dans celle du comte Rastoptchine; c'est lui qui
s'est charg6 de vous faire parvenir mes lettres. ll п'у а pas
longtems que S. М. l'Empereur а envoy6 те chercher, pour те
donner ses instructions роит la сатрадпе prochaine. Је suis
bien aise de vous dire que j'ai 6t6 fort bien accueilli, et aprbs
trois jours de s6jour P6tersbourg, pendant lequel j'ai еи le
bonheur de lui parler quatre fois, је т'еп suis retourn6 dans
топ foyer, c'esA-dire CronstadL Оп пе voit que des pr6-
paratifs роит la guerre ici de tout c0t6; је crois que c'est de
тёте partout. Quand est-ce que l'on pourra donc reprendre
haleine? J'ai l'honneur d'6tre avec le trbs-profond respect votre
admirateur et trbs-d6vou6 et attach6 serviteur et flls.