par la confusion et la d6sorganisation complbtes qui devaient

n6cessairement venir, dans ип c,as de besoin r6el, la suw

d'un arrangement aussi sage que celui qui se manifeste depuis

assez longtems dans tout се qui regarde notre marine. Enfin,

devenu t6moin oculaire de la nullit6 de nos prdparatifs, de

l'embarras des circonstances et de l'impossibilitb пе pas se

couvrir d'opprobre еп cas que les afaires soient pouss6es аих

extr6mit6s, j'ai pris la rbsolution d'en faire part топ bienfaiteur

еп second, le c-te de Panine. П mit та lettre sous les уеих

de S. М., et сотте elle n'6tait pas assez explicite, оп те

demanda des d6tails, par lesquels је leur prouvai que Cronstadt

n'avait alors аисипе d6fense et que тёте lorsque tous les

travaux seraient achev6s, il п'у еп aurait qu'une trbs-faible;

que le plan de cette d6fense а 6t6 si bien, si raisonnablement

сопри et dirig6, que touto l'intr6pidit6 de l'univers, l'habilet6

et le patriotisme de l'humanit6 entibre fussent-ils pour nous,

ils пе devaient s'attendre qu'a se voir envelopp6s et muti16s

dans le sein de cet 6difice 6rig6 par ипе ignorance et ипе

insolence monstrueuses. L'Empereur у pr6ta ипе attention

particulibre. Оп m'assura que vraisemblablement les aTaires

seraient arrang6es l'amiable et que bient0t је serais auprbs

de S. М. Sur ces entrefaites, оп m'envoya chez l'amiral anglais

pour m'expliquer avec lui sur ип article dc sa lettre. Il avait

mis ипе condition, que се n'est qu'en cas que l'embargo soit

lev6 qu'il arruerait toute hostilit6. А топ arriv6e је пе l'ai

plus trouv6 et j'eus le plaisir et l'honneur de traiter d'aTaires

avantageuses роит les deux pays avec le c6lbbre Nelson. Il пе

fit аисипе dificult6 те donner ипе d6claration, que si S. М. 1.

ddsirait le r6tablissement de l'ancienne amiti6 avec l'Angleterre,