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Londres, с.е 25 jnillet 1806.
Је suis condamn6 @tre le messager des tristes пои-
velles, bt је dois craindre que mes lettres пе соттеп-
eent vous d6g00tet•, quoique је пе puisse moi-m6me
les 6crire (dans се genre-ci) sans la plus vive douleur.
Le c-te Stroganov т'а pri6 de l'excuser
ment auprbs de votre excellence s'il пе vous 6crit pas
lui-m@me aujourd'hui. L'arrivCe de Longuinov depuis
hier аи soir et le d6part de son courrier пе lui lais-
sent pas ип moment de loisir, et c'est moi qu'il а charg6
еп attendant de vous mander еп gros, monsieur le
comte, се qui nous autres ici nous 0te jusqu'au сои-
rage de lever les уеих тёте dans les rues de Lon-
dres. Mais il faut esp6rer que cet 6tat d6solant пе du-
rera pas au-delh de deux mois. Епбп, m-r le comte,
si maintefois је vous ai entendu vous f6liciter d'avoir
quitt6 les afaires, c'est bien aujourd'hui que је vous
f6licite, du fond de топ ате de пе plus vous trouver
votre ancienne place! 0ubril а sign6 s6par6ment ип
trait6 de paix et d'amiti6 d6finitif et, се qu'il pgraft
(c'est tout се qu'il nous reste de consolant) sans s'@tre
tenu du tout ses instructions. Се trait6 doit 6tre та-
tif16 аи bout de 25 jours P6tersbourg, mais il faut
esp6rer qu'il пе le sera pas: сиг c'est ипе pibce d6-
chirer еп deux morceaux роит les renvoyer ainsi
Paris. Оп п'у reconnaft plus 0ubril; оп пе sait plus s'il
а perdu la t@te, s'il а 6t6 intimid6, s'il tomb6 .tout
d'un соир de la lune. ои si vraiment il а еи des in-
structions du nouveau ministre: mais encore il est im-
possible que l'Empereur у ait consenti. D'abord sans