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Londres, се 11 octobre 1806.
Vous avez vn par la lettre de lord Howich аи lord-
mayor que l-d Latiderdale est sur son retour. Il serait
parti 10 jours plus t0t si оп пе l'avait pas retenu sous
toute sorte de pr6textes apRs qu'il demand6 ses
passeports: le d6part de Bonaparte et de Talleyrand
роит Мауепсе еп fut ип. Les n6gociations se sont тот-
pues роит la Dalmatie et la Sicile, m-r de Champagny
n'ayant pas 6t6 autoris6 de c6der sur ces deux points
et l-d Lauderdale ayant dans се cas еи ordre de d6-
clarer sa mission termin6e. Le langage qu'il а tenu et
les ordres qu'on lui а transmis jusqu'au dernier то-
ment sont vraiment tels que l'on пе pourra qu'en Ите
extr6mement content S-t P6tersbourg. П avait la
langue obtenu le point de traiter pour nos conditions
сотте pour les leurs, et la premibre conf6rence qu'il
а еие ensuite avec le pl6nipotentiaire franeais, il lui а
d6clar6 que les premibres formeraient тёте l'objet
principal de ses soins. Toutes les gentillesses, toutes
-les cajoleries que Talleyrand а d6pens6es sur lord
Laud. sont incalculables. Voyant епйп qu'absolument
оп пе voulait pas conclure de trait6 qui n'eat 6t6 ар-
proyv6 рат l'Empereur, il flt encore la proposition as-
tucieuse de signer аи moins le trait6 si l'on parvenait
s'entendre, et puis de remettre les ratifcations jus-
qu'i се qu'une r6ponse ait ри arriver de P6tersbourg.
Cette proposition fut 6galement rejet6e сотте inad-
missible. Il 6tait clair que Bonaparte пе voulait pas
faire de paix et qu'il пе tachait de retenir lord Ь.
que pour tromper la Prusse. Il parait que la lettre de