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d6sire, par cons6quent, que pendant que de notre c6t6
l'on continuera stimuler la Prusse, l'on se dispose ici
s'.arranger avec elle, et qu'au moins l'on promette
que si l'on venait аих coups sur le continent, l'Angle-
terre mette de c6t6 l'Objet de sa dispute avec la Prusse
jusqu'h ипе paix g6n6rale et se joigne, еп attendant,
de bon coeur аих alli6s sur le continent et рауе des
subsides la Prusse. Quant l'Autriche, l'on est assur6
chez nous que la renonciation la dignit6 d'empereur
d'Allemagne est la dernibre cession faite par Franpois,
et que si Bonaparte revenait avec de nouvelles pr6-
tentions, l'empereur d'Autriche fera ип dernier efort.
L'on fnit par demander l'opinion du gouvernemeut
britannique sur tous ces objets.
П paraft donc que l'on s'attend la guerre chez
nous. Mais •malheureusement l'on пе dit pas се que l'on
fera si Bonaparte avait l'air de se pr6ter nos condi-
tions, et myl. Grenville т'а dit l'autre jour que
tant qu'ils пе sauraient раз cela ils seraient naturelle-
ment ип реи embarrass6s dans leurs n6gociations
Paris, ой l'on а d6jb соттепсб leur ofrir de meil-
leures conditions; mais ils ont trbs bien r6pondu d'ici
que si c'6tait pour les entrafner dans ипе n6gociation
s6par6e, ils devaient absolument renoncer ипе ра-
reille id6e, parce que la conduite noble et d6cid6e de
l'Empereur avait plus que jamais consolid6 le -syst,bme
d'union 6troite entre les cabinets de S-t P6tersbourg et
de Londres. Ils опь еп тёте tems envoy6 lord
Lauderdale copie de nos conditions, qu'on lui а cach6es
Paris, avec ordre de s'instruire de l'accueil qu'elles
avaient 6prouv6, et d'en faire l'objet de ses soins si
l'on пе les rejetait pas tout de suite. C'est le contenu