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88.

Londres, се 9 aoat 1806.

Aprbs avoir 6t6 t6moin de toutes vos soufrances et

de celles de m-lle la comtesse et du comte Michel,

j'aurais d6sir6 bien vivement etre t6moin de la joie qui

va se r6pandre Langdown son nouveau retour. Је

croyais тёте pendant quelques momens pouvoir par-

tager de pr&s се bonheur singulier, mais le d6part

subit du c-te Stroganov роит la сатрадпе т'еп 0te le

pouvoir, et il пе те reste qu'& vous 0fTrir de loin mes

f6licitations les plus sincbres et vous supplier de

croire que, quoiqu'absent, је partagerai demain matin

bien vivement vos transports.

89.

Londres, се 9 septembre 1806.

J'aurais bien d6sir6 vous 6gayer demain matin par

qyelqu'autre bonne nouvelle, mais аи d6faut de cela, је

tacherai аи moins de vous distraire еп vous entretenant

d'une conversation que j'ai еие се matin avec l-d Gren-

ville, qui est retourn6 еп ville hier. Је n'ai pas сти рои-

voir faire meilleur usage d'une grande partie des pibces

du c-te Raz. *) qu'en les communiquant lord Gr. Il les а

trouv6es trbs-int6ressantes, surtout la note Talleyrand,

dont оп п'а pas souT6 l-d Lauderdale, tandis que

Talleyrand lui а fait savoir cependant que l'Emp. de

Russie ayant refus6 de rati6er le trait6 d'Oubril, Вопа-

*) Рвзумовсвт.