d'une seule grande bataille! Les Frangais, qui inon-

dent l'Allemagne de tous les c0t6s, doivent etre

entr6s 0ldenbourg.

101.

Londres, се 7 novembre W)6.

Је m'empresse de vous e.nvoyer ип paquet du c-te

Michel, qui est arriv6 hier аи soir par ип domestique

de m-r Stuart. ll est ассотрадпб d'une bofte еп toile

cir6e, longue et mince, que је garde се que

vous m'ayez indiqu6, m-r le comte, ой је dois vous

le nvoyer. Vous saurez sans doute par ses lettres се

qu'elle contient. Ј'еп ai reeu ипе de sa part, ой il те

parle avec 6loge de Monrepos, et il fmit par dire qu'il

se бдите votre btonnement et celui de la comtesse

quand vous у passerez l'ann6e prochaine.

Nous n•avons rien de nouveau du continent. Il у а

presque de quoi s'en rbjouir. L'on 6crit аи comte Мип-

ster de Goettingen que le spectacle le plus touchant

qu'on у ait vu lors de la grande bagarre, 6tait la fuite

de la belle reine de Prusse, qui, poursuivie аи plus

prbs рат les houssards frangais, n'avait ри attendre

deux heures роит qu'on raccommodAt quelque chose

qui s'btait cass6e sa voiture, et qu'on l'a vue arri-

ver Goettingen assise toute seule dans ипе voiture

ouverte et les уеих gros et rouges de pleurs et de

douleur.

П est maintenaut clair que le roi de Prusse а cru

pouvoir terminer toute la besogne lui seul, et qu'il l'a

d6sir6 probablement pour s'arranger d'autant mieux

avec Bonaparte. Il у а assez longtems que l'on

а demand6 de chez поиз ип g6n6ral prussien роит

concerter d'avance ип plan d'op6rations еп cas чие