105.

I,ondres, се 8 X-bre 1806.

John Halliday, qui а 6t6 le porteur du paquet dont

j'ai fait mention dans та pr6c6dente, avait aussi роит

moi ипе longue et bonne lettre du c-te Michel, qui пе

m'est parvenue qu'avant-hier аи soir. Сотте elle соп-

tient des articles trbs-int6ressants, је la transmets ici

роит votre propre lecture, еп vous priant de la

renvoyer ensuite. Tout се qu'il dit du bon esprit qui

rbgne еп Russie est r6p6t6 dans les d6pOches de m-r

Stuart que lord Howick а еи la bont6 de те сотти-

niqner aujourd'hui. Је vous еп dirai, m-r le comte, се

qu'il у а de plus satisfaisant, се qui, joint l'air et

la soci6t6 de Broadlands, vous -fera penser, j'espbre,

aussi реи que possible се qui • se passe dans le reste

de l'Europe.

Quant la vic.toire remport6e par les n0tres, се

n'6tait encore. qu'un bruit qui btait ge;nbral Gothen-

bourg, mais auquel је crois beaucoup, vu la position

des arm6es.

Је dois commencer рат vous annoncer la naissance

d'une grande-duchesse, qui а еи lieu le З (15) novem-

bre. П faut esp6rer que la fois prochaine le bon Dieu

exaueera enfn nos voeux ев nous donnant ип grand-

duc. L'Imp6ratrice allait bien, autant qu'on peut еп

juger рат les d6peches de m-r Stuart. Elles sont du 5

(17) et 7 (19) derniers. Је commencerai рас le plus

mauvais, que lord Howick т'а lu еп confance et се

qui regarde le roi de Prusse. Се pauvre souverain,

qui 6tait koenigsberg, conservait toujours ses tra•i-

tres de ministres, qui faisaient tout се qu'ils pouvaient