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Londres, le 14 (26) juillet 1806.

Vous connaissez d6j& les nouvelles que j'ai еи le

malheur d'apporter ici de Paris. Је п'еп savais la

moindre chose et ј'еп. ai 6t6 d'autant plus frapp6 еп

les apprenant ici, que је croyais porter des nouvelles

tout-bfait contraires celles-lh, et еп cons6quence је

n'ai 6pargn6 ni peines, ni d6penses роит arriver аи

plus vite. Votre excellence peut еп former ипе id6e si

је lui dis qu'ayant pass6 plus de 20 heures sur тет,

је suis encore arriv6 ici avant-hier aprbs avoir

quitt6 Paris mardi 6 heures du matin, се qui fait З

jours et 2 nuits еп tout.—M-r d'()ubril т'а t6moign6

beaucoup d6 confance et de bontb топ arriv6e

Paris dimanche passb, 6 heures du matin. Је le dois

la bienveillance que vous avez еие pour moi, топ-

sieur le comte, еп те recommandant m-r d'Oubril

lors de son s6jour ici, et j'avais еп outre 6t6 muni de

recommandation de m-r le comte Strogonow et du

baron Nicolay роит lui. La premibre chose qu'il т'а

dite, c'6tait qu'il п'у avait plus тоуеп de faire la

moindr.e chose quant аих questions et demandes соп-

tenues dans les d6peches du comte Strogonow; qu'il

consid6rait роит ainsi dire sa n&ociation сотте еп-

ti&rement rompue; et que le п)ёте jour, dimanche,

6tait ои devait du moins ()tre. le jour ddcisif, de signer

ип acte quelconque ои de s'e)t aller; que роит conclure

quelq6e chose чие се f0t, c'6t.ait hors de toute question;

parce que les prbtentions extravagantes du Buonaparte

de beauco•up .se.s instructions: et que par

consbquent il se pr6parait de quitter Paris sur-le-