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suivant la proposition qu'il ft, et restames causer

toute la nuit. А cette occasion је lui ai demand6 s'il

avait r6ussi ои поп. „Non“, dit-il, „је vais prendre

des nouvelles instructions“. Nous п'еп parl&mes plus

sur се sujet. Il partit vers les 5 heures, et moi sur

les 6 heures, те beryant toujours de l'id6e que је por-

tais des nouvelles trbs-agr6ables. Si j'ai 6t6 cruelle-

ment tromp6 dans cette supposition erron6e, du moins

је rends justice m-r 0ubril. qu'il sentait bien sa

honte: puisqu'il пе voulait pas те dire la v6rit6 du

fait, si реи conforme се qu'on attendait de lui, et

се que le monde avait le droit d'attendre de nous.—Ce

que j'ai dit m-r 0ubril de Рох est exactemont соп-

forme се qui est arriv6. П parait que Yarmouth, cette

Ате damn6e de Fox, а 6t6 celui qui l'y а pouss6 le

plus; et nous tomb6s dans l'infamie etle m6pris

g6n6ral du monde. Reste savoir si l'on r6parera la

faute, ои si l'on subira le јоид du Corse sans lever

la t@te. Nous croyons tous ici qu'il est impossible de

rectifer ипе pareille transaction, la plus ridicule, la

plus inf5me et la plus d6shonorante qui ait jamais

6t6 faite dans les tems pr6sents et pass6s. Il faut

qu'Oubril ait perdu la ои enfin је пе sais сот-

ment il а ри faire ипе chose de cette nature.

Voilh, monsieur le comte, tout се que је puis vous

dire sur топ voyage. Је regrette de l'avoir fait et

d'avoir subi ипе si grande fatigue. роит rapporter des

nouvelles si funestes.

Le baron Nicolay п'а pas еи le tems &6crire votre

excellence aujourd'hui. П т'а pri6 de lui dire, qu'il а.

regu aujourd'hui deux circulaires, l'une du prince Czar-

toryski роит notifer sa d6mission ее l'autre de Boud-

berg portant sa nomination la pla.ce du premier анес

le ftre de neinistre.