mille hommes, qu'elle ayait d6jh assez de tems de
comp16ter depuis sa paix, du moins еп grande partie“.—
„C'est fort bien“, dit-il; „et la Turquie •aussi est sa
ruine. Оп пе veut pas rendre Cattaro qu'h la suite
d'une paix, t.andis qu'ici оп пе veut pas entendre рат-
ler de la paix sans avoir le Cattaro entre les mains.
Surtout maintenantg, ajouta-t-il, „Buonaparte est furieux
de се que ses troupes ont 6t6 bien maltrait6es par les
Mont6n6grins, aid6s par mieux“, lui dis-
је: „cela prouve que Cattaro n'est pas ипе position si
insignifante que vous le (faisant allusion се
qu'il m'avait dit, que Cattaro n'6tait point tenable sans
ипе force tr—onsid6rable et plus grande que nous
п'еп avions dans ces parages). Ensuite il т'а montr6
quantit6 de pibces int6re»antes et cont6 beaucoup de
choses curieuses, toujours r6p6tant qu'il se pr6parait
de partir et qu'il 6tait impossible de conclure la Пб-
gociation, si оп пе rabattait quelque chose Paris,
et que ses instructions пе l'y autorisaient pas.
De cette manibre nous avons pass6 plusieurs heures.
Ensuite је пе l'ai vu que реи, vu qu'on le cherchait
continuellement de chez Talleyrand, et еп ville et
St.-Cloud. ll courait chez Yarmouth et chez Ie g6n6ral
Clarke, celui qui traitait avec lui: се dernier а 6t6
quatre fois chez lui се et а pass6 plusieurs
heures avec lui la fois. А ипе heure et demie еп-
core dans la nuit ils partirent tous deux, et 0ubril пе
rentra qu'& 4 heures du matin. C'est alors, је crois,
que cette maudite afTaire а 6t6 achev6e. Le lendemain
је l'ai vu fort реи; j'allai courir еп ville; lui, de son
c0t6, toujours dans la diplomatique.. Le soir
nous nous pr6paNmes, •lui pour aller P6tersbourg,
moi pour reveniF ici. Nous пе nous couchjmes pas,