champ, persuad6 qu'on lui еп donnerait l'ordre imme-
diatement. ainsi que Talleyrand le lui avait d6clar6
nettement la veille. Il ajoute que роит moi је n•avais
nulIement m'attendre de recevoir ип pa.sse-port роит
т'еп retourner Londres рат le chemin par lequel
j'6tais venu Paris; et que сотте ј'у 6t.ai.s arriv6
avec ип passe-port autrichien, tout се qu'il pouvait
faire, c'6tait d'en demander ип аи g6n6ral Vinc,ent,
p16nipotentiaire autrichien, et partir avec lui, m-r 0ubril,
jnsquT Francfort, pour т'еп retourner de еп Ап-
gleterre. Il т'а f&it des questions sans йп sur l'Angle-
terre, sur l.'opinion publique ici роит се qui regarde
la n6gociation et la paix, sur les sentiments des indi-
vidus qui composent ici le cabinet etc. etc. Је lui
r6pondis tout cela certainement pas de la manibre
lui pr6ter le moindre encouragement роит се qu'il al-
lait faire. Quant аи public еп gros, је lui ai dit que
c'6tait fort indif6rent еп Angleterre si l'on btait еп
paix ои еп guerre avec la France, que c'6tait bien
antre, chose ici de се qa'on voit chaque pas еп
France—une foule de mis6rables afam6s et presque nus,
hommes, femmes et enfants, qui s'assemblent par des
centaines autour de toute pecsonne qui а tant soit реи
l'air de porter des d6p6ches; et que paix еп Angle-
terre n'est dbsirable que tant qu'elle sera honorable.
Pour се qui regarde les membres du cabinet, је lui ai
insinu6 que m-r Рох 6tait le seul qui vou-
drait faire la paix 'telle-quelle, suivi tout аи plus de
m-r Grey, dont је пе pouvais cependant pas garantir
avec certitude l'opinion; que pour lord G. (renville) et
tous les autres ministres, ils пе concluraient jamais
ипе paix honteuse ои s6par6e tout-bfait; que lord
Grenville et les siens sont trop prudents et attachbs