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Londres, le 5 septembre 1806.

J'ai le bonheur de vous annoncer la.nouvelle la plus

ravissante de la non-ratifcation du trait6 de Paris.

persuad6 que personne plus- que votre excellence пе

partagera le plaisir qu'elle nous а c.aus6 tous. Le che-

valier Vincent, m'ayant pri6 de passer аи bureau се

matin, т'еп а fait part avec ипе joie extrome. Elle

est venue ici par la voie de Copenhague; еп voici les

d6tails tels qu'il те les а dits. Le 16 du mois pass6,

si је пе те trompe, l'Empereur а fait connaitre par

ипе note circulaire tout le corps diplomatique, que

m-r 0ubril, ayant transgress6 ses instructions et ayant

conclu ип acte auquel il п'а point 6t6 autoris6 et ап-

quel il 6tait impossible d'acquiescer, il regarderait la

transaction de Paris сотте nulle et поп avenue. А [а

suite de cela оп а envoy6 Paris ипе note, dans la-

quelle sont exprim6es les conditions sur lesquelles seu-

les оп pourrait faire la paix, et la r6solution de l'Em-

pereur de пе pas rectifer le trait6 d'Oubril. Le che-

valier Vincent пе sait point, се qu'il т'а dit, quelles

sont ces conditions, ni la manibre dont оп а fait par-

venir еп France cette note, si c'est рат ипе personne

envoy6e exprbs, ои autrement. Il пе sait pas поп plus

се qu'est devenu 0ubril.

Cest le charg6 d'afaires portugais P6tersbourg.

qui а envoy6 son collbgue Copenhague cet avis,

avec la copie de la note qu'il avait reyue еп соттип

avec les autres ministres 6trangers. M-r Garlike l'a

d6pech6 ici; et il т'а dit тёте que la copie de la

note еп question se trouvait jointe sa lettre, mais