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St.-P6tersbourg, le 29 septembre 1813.
Nous n'avons rien de nouveau depuis quelques jours.
Les arm6es paraissaient se tenic dans les m@mes ро-
sitions, роит le malheur de Buonapurte, qui perd&it
l'impossible sans аисип combat, par la faim, la
et la fatigue. Rien пе le prouve mieux que les lettres
intercept6es, que votre excellence aura d6» lues, et
qu'elle retrouvera encore dans la gazette ci-incluse. ll
у еп а d'autres qui sont des autorit6s incontestables,
сотте les lettres de Berthier, Collincourt etc., que
l'od va imprimer.
Depuis hier, le bruit court que Buonaparte est
Leipzig, ayant fait sauter les fortifications de Dresde,
Ое nous sommes Halle, et que Blucher а pass6
l'Elbe. Le tout est plus que probable; mais il п'у а
аисип fondement solide ои authentique роит cette пои-
velle. L'aide-de-camp g6n6ral prince Volkonsky 6crit
que la Bavibre et le Wurtemberg se sont d6clar6s
роит la bonne cause. Оп regarde cette lettre сотте
trbs-valide, entre autres le duc de Serra Capriola,
parce que le prince n'6crit presque jamais des пои-
velles politiq ues. П s'y trouve тёте ипе expression
remarquable: „Voil& т. hommes de plus que поив
n'avons еи, et des positions que Buonaparte пе retrou-
vera plus“. Si tout cela 6tait exact, је пе conpis рад
comment le monstre pourrait ramener, non-seulement
son arm6e, mais sa personne еп France. Malheureu-
sement, cette nouvelle est trop bonne, et се qui est
trop, пе peut-etre cru facilement:, dans се sibcle. Мё-